La construction de ESS (European Spallation Source), destinée à devenir la source de neutrons la plus puissante au monde, est lancée à Lund (Suède). Ce très grand instrument international vise à fournir des faisceaux de neutrons pour la recherche fondamentale et la recherche appliquée. Au titre de l’engagement de la France, le CNRS et le CEA participent à sa construction qui devrait s’achever à l’horizon 2019.
La synergie entre l’Irfu et le LSCE a permis de doter le réseau ICOS (Integrated Carbon Observation System) de sa première station autonome de mesures atmosphériques des gaz à effet de serre.
Le service d’ingénierie des systèmes (SIS) de l’Irfu a apporté ses compétences dans l’intégration des instruments de mesure et leur supervision à distance.
Des mesures de grande qualité
A un moment où les concentrations de CO2 dans l’atmosphère atteignent des sommets, l’Europe se dote d’une infrastructure de recherche de mesure haute précision des gaz à effet de serre dénommée ICOS (Integrated Carbon Observation System). Celle-ci fait partie de la liste ESFRI des infrastructures prioritaires pour le futur de l’Europe.
L’objectif de cette infrastructure est de quantifier et de comprendre les flux de gaz à effet de serre (GES) sur l’Europe et les régions adjacentes à partir, entre autres, d’un réseau de stations de mesure de concentration de ces gaz dans l’atmosphère. La phase préparatoire du projet ICOS, coordonnée par le LSCE et regroupant 15 pays européens, vient de s’achever.
Durant cette phase préparatoire, une expérience pilote a été conduite par le LSCE pour démontrer la faisabilité d’un tel réseau de mesure.
Intégrer et superviser
Dans ce cadre, le LSCE et l’Irfu ont conjointement conçu et développé un nouveau prototype de station de mesure atmosphérique intégré ICOS supervisable à distance.
A l’intérieur des locaux techniques ICOS, l’air provenant des différents niveaux de la tour de 120m doit être asséché puis envoyé aux analyseurs de gaz à effet de serre avec des valeurs de débit et de pression bien précises, spécifiées par les experts du LSCE. Ce conditionnement de l’air est effectué par un réseau de tubes, de pompes et de vannes équipé de nombreux capteurs de pressions et de débits. ( cf figure 2)
Afin de tendre vers une autonomie maximale de la station, ce process air est piloté par un automate.
En novembre 2012, sous la direction des équipes impliquées du SACM et du SIS, l’Injecteur IFMIF a atteint les performances demandées, tant sur le plan des caractéristiques du faisceau que sur le plan de la gestion des sécurités machine et personnel. Les résultats obtenus ont permis d’atteindre une puissance record pour un tel faisceau : en mode continu, à la sortie de l’injecteur, le courant d’ions Deuterium D+ a atteint 140 mA (soit 14 kW). Le transfert de l’Injecteur sur le site de Rokkasho, au Japon, est en cours avec une arrivée prévue début de 2013 au Japon. L’Injecteur sera le premier élément de l’accélérateur qui sera installé sur le site Japonais.
Les accélérateurs qui succéderont au LHC au Cern ont besoin dès maintenant d’un effort important de recherche et de développement. Cette phase se concrétise dès aujourd’hui sous la forme de collaborations internationales. Le CEA vient de s’associer à cet effort par la signature d’un accord portant sur la réalisation de CTF3, la plateforme d’essai de Clic, un des futurs collisionneurs linéaires en cours d’étude.