Le 18 juin, la collaboration Atlas a publié son 1000e article étudiant les collisions du LHC. L’expérience publie des résultats scientifiques depuis plus de 10 ans produisant ainsi un champ inégalé d’études en physique des particules.
Les sujets de publications couvrent un vaste éventail de sujets allant de la physique du boson de Higgs, découvert par Atlas et CMS en 2012, de l’observation et de la mesure des nombreux processus à la frontière en énergie, l’exploration de la physique des saveurs et la recherche de nouveaux phénomènes au-delà du modèle standard de la physique des particules.
Ce jalon important jalon représente la concrétisation du travail de milliers de membres de la collaboration, depuis le travail de construction du détecteur Atlas, sa maintenance, le travail de prise de données, de reconstruction de ces données, et d’analyse.
L’étude détaillée des particules élémentaires dans modèle standard a nécessité le développement de méthodes extrêmement sophistiquées et certains résultats rivalisent maintenant en précision avec les mesures des précédents accélérateurs comme le LEP alors que le LHC est aussi une machine de découverte.
crédit “The ATLAS Collaboration”
Un florilège de ces 1000 papiers est présenté sur la frise chronologique intéractive ci-dessus extraite de l'article de Katarina Anthony.
Si on prend en compte seulement cette sélection de publications, les équipes Atlas de l’irfu ont directement contribués à un tiers de ces résultats.
Il s’agit d’abord d’une implication dans les articles sur l’étude des performances du détecteur (électron/photon, muons, jets, …). Les physiciens ont ensuite largement contribué à l’étude des propriétés du boson de Higgs, d’abord à sa découverte, mais aussi à l’étude de ses différents types de désintégrations. La physique électrofaible a été aussi une contribution importante du groupe Atlas de l’Irfu avec en particulier la mesure de la masse du boson W. Enfin la physique du quark top, et son interaction avec le boson de Higgs a été aussi une grande implication du groupe ainsi que la recherche de nouvelles particles par interaction photon-photon ou désintégrations invisibles.
La moisson de résultats va continuer avec le redémarrage du LHC pour le Run 3 en 2022 et surtout la préparation de la phase haute luminosité du LHC à l’horizon 2027 qui nécessite l’importante jouvence du détecteur. Ces jouvences posent de nombreux défis technologiques. L’Irfu est en pleinement impliqué pour les relever (voir FM NSW de juin 2021 et LTDB de juillet 2021).
