CLOUD experiment at CERN : a big step in understanding atmospheric nucleation
 
Helsinki Institute of Physics, University of Helsinki, Finland
Vendredi 02/12/2011, 11:00
Bat 703, p 45, CEA Saclay, Orme des Merisiers

Le climat sur Terre a beaucoup varié. On a eu dans le passé, une succession de périodes glaciaires et de périodes chaudes. Les causes de ses variations ne sont pas connues. En regardant dans le passé, à partir de carottes glaciaires par exemple, on a pu observer une corrélation entre les variations climatiques et l’intensité des particules cosmiques arrivant sur Terre. Si ces particules cosmiques ont eu un effet sur le climat, cela pourrait être en influençant la formation des nuages.
Chaque gouttelette d’eau d’un nuage contient un aérosol, petite particule de quelques dizaines de nanomètres, où l’eau a pu condenser. Sans ces aérosols, l’atmosphère terrestre n’aurait pas de nuages! Ces aérosols peuvent être émis directement dans l’atmosphère, comme les poussières du Sahara ou les embruns marins. Ce sont les aérosols primaires. D’autre aérosols, dit secondaires, sont produits in-situ dans l’atmosphère. Dans ce cas là, différentes molécules comme l’acide sulfurique et l’ammoniac, s’agglutinent ensemble pour former  un aérosol. Ce mécanisme s’appelle la nucléation.  L’expérience CLOUD au CERN étudie l’effet des particules cosmiques sur la nucléation.

Contact : Stephane PLATCHKOV

 

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