SVOM
Une mission dédiée à l'étude des sursauts gamma

Détecter les sursauts gamma de l’univers causés par l’explosion d'étoiles massives ou la fusion d’étoiles à neutrons ou de trous noirs. 

Voir aussi le site Web français : www.svom.fr

 

La mission SVOM (Space based multi-band astronomical Variable Objects Monitor) est un projet dédié à la détection et à l'étude détaillée des sursauts gamma. Intenses bouffées de photons de haute énergie attribuées à l’explosion d’étoiles massives ou à la fusion de deux étoiles à neutrons,  les sursauts gamma sont un formidable outil pour sonder l'Univers à des époques très lointaines et pour étudier la physique dans des conditions extrêmes. Ils sont également les candidats les plus favorables comme contreparties des sources d’ondes gravitationnelles et de neutrinos de haute énergie, deux domaines en plein essor.

 
SVOM

A gauche, une vue d’artiste du satellite SVOM qui embarque des détecteurs optique, X et gamma. A droite, un modèle d’émission de sursaut gamma où un puissant jet de particules accélérées interagit avec le milieu ambiant. (crédit CNES/CEA)

 

 

 

Le caractère fugace du phénomène et la nécessité de l'observer simultanément dans une bande spectrale la plus large possible impliquent des moyens adaptés. La mission SVOM, en disposant d'une palette de télescopes, dans l'espace comme au sol, sensible des rayons gamma à la lumière infrarouge, répond à cet objectif. Cette complémentarité d'instruments est unique et permettra l’étude détaillée des sursauts gamma, de l'émission prompte à l'émission rémanente

Elément clé de la mission, le télescope Eclairs est un télescope à masque codé X-gamma qui détecte le sursaut puis fournit en temps quasi réel sa localisation grâce à un logiciel spécifique. Cette position est ensuite raffinée par le télescope à rayons X MXT et le télescope VT opérant dans le domaine visible. L’alerte, captée par un réseau d’antennes VHF réparti judicieusement sur le globe terrestre, permet ensuite à deux télescopes robotiques au sol d’assurer le suivi.

L’instrument Eclairs est développé sous la maitrise d’œuvre du CNES avec une contribution majeure du CEA-Irfu en partenariat avec les laboratoires français IRAP de Toulouse et APC de Paris. L'instrument MXT est développé sous la maitrise d'oeuvre du CNES en collaboration étroite avec le CEA-Irfu et les laboratoires IRAP, LAM Marseille, MPE Garching et l'Université de Leicester. Le Service d’Astrophysique du CEA-Irfu est également responsable du développement du réseau d’antennes au sol.

La mission SVOM est une coopération scientifique entre l’agence spatiale chinoise (CNSA) et l’agence spatiale française (CNES). Les laboratoires chinois et français impliqués dans la mission sont: le NAOC de Pékin, l’IHEP de Pékin, le XIOPM de Xi’an, le SECM de Shanghai, le CEA-Irfu de Saclay, l’IRAP de Toulouse, l’APC de Paris et le LAM de Marseille. Le lancement du satellite par une fusée chinoise Longue Marche. 

 
#1023 - Màj : 15/05/2023
En chiffres
Le satellite SVOM en chiffres

 

Satellite

 
Masse au lancement ~ 900 kg
Dimensions 1 x 1 x 2 m
orbite orbite basse (600km), inclinaison 30o
Durée de vie 3 ans, extension possible 2 ans
Instruments ECLAIRs, MXT, GRM, VT
   

ECLAIRs

 
Domaine d'énergie 4-150 keV
Champ de vue 2 stéradians
Plan de détection mosaïque de détecteurs en CdTe
6400 pixels: 4mmx4mmx1mm
Surface totale

1024 cm2

Précision de localisation < 10 arcmin

MXT (Microchannel X-ray Telescope)

 
Domaine d'énergie 0.2-10 keV
distance focale 1m
Champ de vue 1deg2
Plan de détection PN CCD, 256x256 pixels
Précision de localisation < 1 minute d'arc

GRM (Gamma- Ray burst Monitor)

 
Domaine d'énergie 30 keV - 5 MeV
Nombre de détecteurs 3
Champ de vue 3 x 2 stéradians
Plan de détection scintillateurs NaI(Tl) épaisseur 1.5cm
Surface totale

3 x 280cm2

VT (Visible Telescope)

 
Diamètre du miroir 400 mm
Domaine de longueur d'onde 400-950 nm
Champ de vue

26'x26'

Précision de localisation < 2 arcsec
Détecteurs 2 CCD 2048x2048
Sensibilité
 
mv=22.5 en 300 secondes

 

 

La charge utile embarquée sur le satellite SVOM se compose d'un ensemble de quatre instruments montés sur une plateforme :

  • le télescope ECLAIRs qui déclenche une alerte lorsqu'un sursaut gamma est détecté et localisé dans son champ de vue

  • Le télescope à rayons X MXT

  • un ensemble de trois détecteurs gamma (GRM) sensibles entre 30 keV et 5 MeV

  • un télescope opérant dans le domaine visible (VT)

 

 
#1046 - Màj : 01/10/2014
Instruments
Instruments de la mission SVOM
Instruments

Schéma de la charge utile du satellite SVOM

La mission SVOM combine à la fois des moyens d'observations spatiaux et des moyens au sol.
La charge utile embarquée sur le satellite SVOM se compose d'un ensemble de quatre instruments montés sur une plateforme :
- le télescope ECLAIRs qui déclenche une alerte lorsqu'un sursaut gamma est détecté et localisé  dans son champ de vue
- le télescope à rayons X MXT qui affine la localisation donnée par ECLAIRs
- un ensemble de trois détecteurs gamma (GRM) qui étendent l’observation du sursaut dans le domaine gamma
- un télescope opérant dans le domaine visible et le proche Infra-rouge (VT) qui affine la localisation du sursaut donné par MXT

Les moyens sol sont :
- Un télescope robotique grand champ (GWAC) opérant dans le visible et scrutant la moitié du champ de vue d’ECLAIRs
- deux télescopes robotiques petit champ (GFT) opérant dans le visible et le proche infra-rouge
- un réseau d'alerte
- deux centres scientifiques (un en France, l'autre en Chine)

 

 

Moyens spatiaux

La localisation rapide et précise dans le ciel d'un sursaut gamma nécessite un système d'imagerie performant. L'élément clé du satellite est une caméra qui utilise le principe d'ouverture à masque codé, identique à celui  mis en oeuvre dans le cas de la mission INTEGRAL, l'observatoire européen du rayonnement gamma. Les objectifs scientifiques de la mission imposent que le dispositif de détection couvre une gamme d'énergie allant des photons X-mous (<10 keV) jusqu'aux X -durs/gamma de basse énergie (quelques centaines de keV). Les contraintes imposées dans le cadre de la filière minisatellite (poids, volume, consommation électrique...) ont conduit à la conception et réalisation d'un télescope particulièrement compact.

 

Les instruments de ECLAIRs

Le télescope à grand champ ECLAIRs

ECLAIRS est un télescope X et gamma à grand champ (2 stéradians soit un carré de 80x80 degrés) sensible aux photons d'énergie compris entre 4 et 150 keV. La caméra est chargée de déclencher l'alerte après détection d'un sursaut. Le plan de détection, situé à 46 cm du masque codé, est constitué d'une mosaïque de semi-conducteurs en CdTe (Tellure de Cadmium). Inspiré du plan de détection de la caméra IBIS/ISGRI à bord du satellite INTEGRAL, ces détecteurs ont été l'objet d'une phase de recherche et développement (R&D) dans le but de descendre le seuil de détection (énergie minimale détectable) le plus bas possible.  Ainsi, la mise au point d'une nouvelle électronique de lecture  a permis de fixer le seuil à 4 keV contre 12 keV dans le cas du détecteur ISGRI.  Cette performance est un point clé de la mission en permettant à la caméra ECLAIRS de couvrir une gamme d'énergie allant des photons X de basse énergie jusqu'aux photons de 15O keV alors que deux instruments distincts étaient nécessaires auparavant.

 

Schéma du télescope ECLAIRs. Le masque est situé à 46 cm de la caméra. Cette dernière consiste en un assemblage de 200 matrices de 32 détecteurs en CdTe (de dimension 4mmx4mm pour 1mm d'épaisseur), soit 6400 pixels au total. Dotée d'une électronique de lecture spécialement étudiée, ce plan de détection est sensible aux photons d'énergie comprise entre 4 et 150 keV. Le télescope est protégé du rayonnement et des particules indésirables par un bouclier composé de Plomb et de Cuivre. L'électronique associée à la caméra est placée sous le plan de détection tandis que le système de radiateur permet d'évacuer l'énergie dissipée.

 

UGTS (Unité de Gestion et de Traitements Scientifiques)

Ce boitier électronique est en quelque sorte le cerveau du télescope. Il analyse en temps réel les données provenant de la caméra ECLAIRs, génère un signal de déclenchement et détermine la position du sursaut. L'information est alors transmise à la plateforme qui se réoriente afin d’inclure le sursaut dans le champ de vue du télescope X MXT et du télescope visible VT. En parallèle, un message d'alerte est transmis au sol via un signal VHF.
ECLAIRs devrait détecter et localiser environ 80 sursauts par an.

 

 

Le télescope à rayons X MXT

Le télescope MXT (Micro-channel X-ray Telescope) est un télescope à rayons X de basse énergie (0.2-10 keV) d'une longueur focale de 1 mètre. Son optique originale est inspirée du système de vision des langoustes.  L’optique est constituée par l’intégration dans un barillet sphérique de 24 Plaques de Micro Pores (MPO).Chaque plaque est un arrangement très précis de canaux microscopiques à section carrée de 40µm dans une plaque de verre. Son plan focal est équipé d'un pn-CCD de 256x256 pixels pour une taille de pixel de 75 microns. Au final, le télescope est doté d'un champ de vue de 1 degré2 et est apte à reconstruire la position d'un sursaut gamma avec une précision de quelques dizaines de seconde d’arc.
Le télescope MXT devrait détecter et localiser environ 70 sursauts par an.

 

GRM (Gamma-Ray burst Monitor)

Cet instrument est constitué d'un ensemble de trois détecteurs couvrant un champ de vue de 2,6 sr et  chargés de mesurer le spectre et la courbe de lumière de l'émission prompte du sursaut dans la gamme d'énergie 30 keV-5 MeV. Chaque détecteur est composé d’un cristal d’Iodure de Sodium (NaI, 200cm2, épaisseur 1,5 cm) accolé à un tube photomultiplicateur. Ci-contre un schéma représentant l'un des détecteurs. En combinant l’information des trois détecteurs on peut constituer une triangulation et localiser grossièrement le sursaut avec une précision de 15°x15° dans un champ de vue plus large que celui d’ECLAIRS. Cette information pourrait s’avérer précieuse dans la recherche d’événements en coïncidence avec les détecteurs d’ondes gravitationnelles au sol.
Le GRM devrait détecter environ 110 sursauts par an.

 

VT (Visible Telescope)

Le télescope VT est un télescope de type Ritchey-Chretien disposant d'un miroir primaire de 40 cm et possédant un champ de vue de 26 arc minutes x 26 arc minutes. Son plan focal est équipé de deux caméras CCD 2048x2048 couvrant deux gammes de longueur d’onde : la voie bleue de 450 à 650nm et la voie rouge de 650 à 950 nm. Le VT devrait atteindre la magnitude visuelle de 22.5 en 300 secondes. De plux, en moins de 10 minutes après l’alerte donnée par ECLAIRS et en utilisant la position affinée fournie par MXT, cet instrument est apte à reconstruire la position du sursaut gamma avec une précision de quelques secondes d'arc.
Le VT devrait détecter et localiser environ 60 sursauts par an.

 

Composante sol

Les moyens sol mis en oeuvre dans le cadre de la mission SVOM sont une composante à part entière du projet. Ils incluent des télescopes au sol spécialement dévolus à la mission (télescope grand champ et à champ plus restreint), le réseau d'alerte et des centres scientifiques chargés de la gestion des données.

 

GWAC (Ground Wide Angle Camera) ou caméra grand champ

Ensemble de 36 caméras de 180mm de diamètre couvrant un champ de vue d’environ 5000 degré2 soit à peu plus que la moitié du champ de vue du télescope ECLAIRs. L’objectif de cet instrument est d’observer dans le visible (entre 500 et 950 nm) l’émission prompte du huitième des sursauts détectés par ECLAIRs. La sensibilité estimée est de magnitude 16 pour un temps d'exposition de 10 sec.
Ci-contre, un modèle d’ingénierie d’un module GWAC (4 caméras). L’ensemble complet comportera 9 modules. La première lumière est attendue pour 2017.

 

GFT (Ground Follow-up Telescope) ou télescope de suivi

Ensemble de deux télescopes robotiques, opérant tous deux dans le visible et le proche infrarouge, chargés de mesurer avec précision les coordonnées célestes du sursaut, de mesurer l’évolution photométrique de l’émission rémanente dans plusieurs bandes spectrales (du visible au proche infrarouge) et de fournir une estimation photométrique de son décalage vers le rouge. Afin d’assurer le meilleur suivi des observations menées à bord de la plateforme spatiale, il est envisagé d’implanter le GFT‑1 au Mexique et le GFT‑2 sur le territoire chinois à l’antipode du GFT‑1.

Réseau d'alerte

Le réseau d'alerte est une entité permettant un contact permanent du satellite vers le sol.

 
Instruments

L'inclinaison de l'orbite de la mission (30 degrés) et la nécessité de garantir un contact permanent entre le satellite et le sol impliquent la présence d'un réseau d’une cinquantaine d’antennes VHF judicieusement réparties sur le globe terrestre comme indiquée sur la figure ci-dessus.

FSC (Centre Scientifique Français)

Le centre scientifique français a en charge la reconstitution du message d’alerte diffusée sur le réseau VHF et sa distribution à la communauté scientifique.
 
En liaison avec son homologue chinois, le Centre Scientifique Français est chargé de la gestion opérationnelle des équipements scientifiques français embarqués, de leur étalonnage en vol, du traitement de l’archivage et de la distribution des données scientifiques.

 
#3496 - Màj : 02/02/2016
La science
Objectifs scientifiques

Les sursauts gamma 40 ans après leur découverte

Les sursauts gamma sont d'intenses bouffées de photons gamma provenant soudainement d'une région du ciel. Découverts fortuitement à la fin des années 60 par des satellites américains chargés de surveiller les essais nucléaires dans l'atmosphère, ils constituent encore aujourd'hui une énigme et sont l'objet d'un grand intérêt de la part de la communauté scientifique. Les observations obtenues ces dernières années, notamment par le satellite BeppoSAX,  ont montré que les sursauts gamma étaient situés à des distances lointaines dites "cosmologiques", faisant d'eux les évènements explosifs les plus énergétiques de l'Univers après le Big-bang. Ils permettent ainsi d'étudier la formation des étoiles et des galaxies à des époques très reculées.

 
La science

A gauche, la répartition sur le ciel des 2704 sursauts gamma détectés par l'instrument BATSE à bord du satellite CGRO durant les neuf années de fonctionnement de la mission (les couleurs indiquent l'intensité du signal détecté). Cette carte montre une distribution homogène (aucune région n'est privilégiée), expliquée par l'origine cosmologique des sursauts gamma. Au centre, un échantillon de courbes de lumière, montrant une grande variété dans la durée et le profil des sursaut gamma. La répartition de la durée indique deux catégories distinctes de sursauts, les courts et les longs (figure de droite). Cette bipolarité indique-t-elle des origines physiques distinctes? Cliquer pour agrandir. Crédit NASA/BATSE



Schéma décrivant le mécanisme physique le plus couramment admis aujourd'hui, tout au moins pour les sursauts longs, sursauts dont la durée est de quelques secondes à quelques dizaines des secondes. A la fin de l'évolution d'une étoile massive, l'effondrement du coeur de l'étoile provoque des éjections de matière à des vitesses considérables, proches de la vitesse de la lumière. Les chocs induits au sein des éjections provoquent une émission de photons gamma, X et dans le domaine visible. Cette phase constitue l'émission prompte du sursaut (bulle bleue et encart jaune sur la figure). L'interaction des chocs avec le milieu interstellaire produit ensuite une émission rémanente qui, elle, peut durer plusieurs jours. La détection et le suivi de ces différentes étapes sont les éléments clés pour bien comprendre la physique liée aux sursauts gamma. Cliquer pour agrandir. Crédit CEA.

 

Après la foison de résultats obtenus par les mission passées CGRO/BATSE et BeppoSAX, la détection des sursauts gamma est actuellement assurée par les satellites Swift, Integral ou à plus haute énergie Fermi.

 

ECLAIRs à l'aube de la prochaine décennie

En garantissant au début de la prochaine décennie l’observation multi longueurs d’onde de plus de deux cents sursauts gamma de tous types, la mission sino-française SVOM apportera une contribution unique aux deux axes de recherche les plus féconds ayant émergé des avancées récentes concernant les sursauts gamma, l’un tenant à l’utilisation des sursauts en cosmologie, l’autre à la compréhension du phénomène sursaut lui-même.

Objectifs pour la cosmologie :

  • Tracer directement la formation d’étoiles au sein des galaxies les plus lointaines dans la mesure où les sursauts gamma marquent la fin de l’évolution d’étoiles massives.

  • Étudier la première génération d’étoiles (étoiles de population III) supposée avoir formé des étoiles particulièrement massives, potentiellement aptes à générer des sursauts gamma au terme de leur rapide évolution.

  • Permettre l’étude de tous les milieux en avant plan, y compris ceux de la galaxie hôte, afin de tracer l’histoire de la ré-ionisation de l’univers et de son enrichissement en métaux.

  • Étendre les études cosmologiques de l’univers par le truchement de « chandelles standard » jusqu’à des décalages vers le rouge z ≈ 10-20.

  • Permettre une meilleure détermination des paramètres cosmologiques clés.

Objectifs pour l’astrophysique des hautes énergies :

  • Explorer différentes populations de sursauts gamma (comme par exemple les sursauts « sombres » et les sursauts riches en rayons X).

  • Dévoiler la nature des sursauts courts.

  • Étudier la nature de l’émission prompte.

  • Étudier les relations entre l’émission prompte et l’émission rémanente.

  • Étudier les relations entre sursauts gamma et explosions de supernova.

  • Explorer le moteur central des sursauts gamma, en particulier par le truchement d’un éventuel précurseur.

  • Étudier la physique des éjections relativistes qui sont aussi à l’œuvre dans de nombreux sites astrophysiques tels que les noyaux actifs de galaxie ou les microquasars.

  • Déterminer la nature des étoiles à l’origine des sursauts gamma, condition pour une utilisation judicieuse des sursauts gamma en cosmologie.

     

 
#1047 - Màj : 25/09/2014
Part CEA
Le CEA et SVOM

Le CEA, en étant le responsable français de la mission SVOM (PI ou Principal Investigateur), joue un rôle majeur dans ce projet. Trois services du CEA-Irfu sont impliqués : le Service d'Astrophysique (SAp) en service pilote, le Service d'Electronique des Détecteurs et d'Informatique (SEDI) et  le Service d'Ingénierie des Systèmes (SIS).

 

Responsabilités scientifiques du CEA:

  • PI Français de la mission SVOM.
  • PI du télescope X MXT
  • PI du segment sol scientifique français

Responsabilités techniques du CEA:

  • Eclairs

    • Conception et réalisation du logiciel du module UGTS (Unité de Gestion et de Traitements Scientifiques) du télescope ECLAIRs

    • Conception et réalisation des ASICs de lecture des modules détecteurs de la caméra ECLAIRs

    • Réalisation du modèle numérique GEANT4 du télescope ECLAIRs

  • MXT

    • Conception et réalisation de la caméra X du télescope MXT

    • Réalisation du modèle numérique GEANT4 du télescope MXT

  • FSC

    • Collecte, archivage et analyse des données pour la communauté scientifique française

    • Plateforme d’analyse temps réel pour les avocats sursauts français et chinois

    • Développement du prototype de la station de réception des données temps réel (VHF) et télégestion de l’ensemble du réseau d’antennes en phase d’exploitation

    • Support à la communauté française pour les observations du programme général

    • Centre de commande et de surveillance de l’instrument MXT

 
#1048 - Màj : 11/09/2015
Page de liens
SVOM : liens utiles

La mission SVOM sur le site des Missions Scientifiques du CNES

Portail des laboratoires français associés à la mission SVOM

 

Autres missions en activité dédiées aux sursauts gamma

Missions passées

 
#1049 - Màj : 18/01/2016

 

 

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