Infrastructures de calcul et informatique

Le DEDIP héberge un ensemble de 3 salles machine équipées de 31 baies, abritant environ 7000 cœurs et une capacité de stockage de 5 Petabytes. Modernisées, entre 2013 et 2017, elles sont aujourd’hui  refroidies par un système centralisé « free-chilling », à forte efficacité énergétique, d’une capacité de 770 kW. Ce dimensionnement assure une pérennité jusqu’à l’horizon 2025 compte-tenu des projections actuelle.

 
Serveur dans une des salles machines de l'IRFU
 

 Ces salles machines héberge notamment :

  • l’infrastructure Windows et Unix pour l’Institut
  • un nœud niveau Tier 2/Tier 3 de la grille Ile-de-France (GRIF) traitant en très grande majorité des données du LHC, mais aussi pour les expériences HESS et de CTA. Ce nœud contribue à hauteur d’environ 13% à l’effort français pour le calcul pour le LHC et en s’ajoutant à la contribution française au CC-IN2P3, met la contribution de l’IRFU à environ 18% de l’effort français. Un effort exceptionnel d’équipement a été fait en 2016-2017 pour répondre aux besoins liés au run 2 de LHC
  • des clusters de calcul dédiés à la modélisation, la simulation, le traitement des données et la visualisation pour l’astrophysique, la physique des particules et les accélérateurs. Ces « méso-machines » permettent à la fois la réalisation de calculs de taille intermédiaire et la mise au point et le test des codes, absolument nécessaire avant leur lancement sur les grands centres de calcul nationaux ou internationaux. ANAIS, le principal cluster de calcul dédié à l’astrophysique a vu ses capacités doubler en 2018 pour disposer de 2400 cœurs CPU  et d’une capacité de stockage disque de 1 PBytes.
 

Gauche: contribution de l’IRFU au calcul LHC - Droite: évolution des ressources CPU et en stockage du nœud GRIF de l’IRFU. (1 cœur CPU équivaut à environ 20 HS06)

 
#4341 - Màj : 20/06/2018

 

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