Injecteur Ifmif : vue aérienne de la ligne de transport à basse énergie.
Dès sa naissance, le faisceau (de protons ou de deutons) voyage dans une chambre où il doit affronter les forces magnétiques solénoïdales et les diagnostics avant de mourir sur un bloc d'’arrêt.
Dans le cadre de l'Approche élargie d'Iter, l’Irfu est chargé de mettre en œuvre la contribution française au projet Ifmif (International Fusion Materials Irradiation Facility), qui permettra de tester les matériaux développés pour les futures installations de fusion nucléaire.
L’Irfu doit concevoir et construire à l’échelle 1 un démonstrateur de la partie à basse énergie (jusqu’à 9 MeV) de l'accélérateur d’Ifmif, en particulier l’injecteur et le linac supraconducteur.
Depuis l’installation de l’injecteur en mai 2011 différentes étapes ont été franchies avec le faisceau de protons :
Avec des faisceaux aussi intenses le « conditionnement » est une étape très délicate. Il faut s’assurer que le faisceau (d’une puissance de plusieurs kW !) est bien optimisé et ne vient toucher aucun composant délicat, sous peine de faire fondre celui-ci.
Après une montée très progressive en puissance, l’injecteur Ifmif est désormais opérationnel pour entrer dans la phase de caractérisation du faisceaux de protons et de deutons.
• Physique et technologie des accélérateurs
• Le Département des accélérateurs, de cryogénie et de magnétisme (DACM)
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