L’utilisation de ces générateurs permettra de développer l’analyse des matériaux et des surfaces par spectrométrie d’annihilation de positons, technique non destructive particulièrement adaptée pour le développement des substrats et dopages spéciaux dans l’industrie des semi-conducteurs, les couches minces et interfaces, la caractérisation des techniques de porosification, l’étude des défauts d’irradiation et la caractérisation des effets de fatigue des matériaux avant l’apparition des fissures.
L’expérience GBAR (en anglais : Gravitational Behaviour of Antihydrogen at Rest) a pour but de mesurer la constante gravitationnelle de l’antimatière. Cette mesure déduite du comportement des atomes d’anti hydrogène dans le champ de gravitation de la Terre, établira s’il est identique ou différent de la matière ordinaire. L’atome d’antihydrogène est constitué d’un noyau formé d’un antiproton et d’un antiélectron, ou positon, gravitant autour. Avant de s’installer au CERN qui fournira les antiprotons, l’équipe de GBAR de l’Irfu a mis au point ce générateur de positons, intense et non radioactif.
Les générateurs réalisés par POSITHÔT auront de nombreuses qualités : durée de vie, débit intense, continu et ajustable avec précision, sans générer d’activation radiologique. Le coût du milliard de positons produits par un générateur est 4 fois inférieur à celui produit par les sources radioactives, alors que le débit produit est de 10 à 100 fois supérieur. La technologie brevetée peut fonctionner 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, couvre la gamme de production de positons allant de la source sodium 22 quasiment jusqu’au réacteur nucléaire de recherche.
contact : Jean-Michel Rey
• Le Département de Physique des Particules (DPhP) • Le Département des accélérateurs, de cryogénie et de magnétisme (DACM)
• GBAR