Simulation du faisceau de protons (en orange) au niveau du système d'extration (en gris) de la source du projet Ifmif.
La vitalité de la R&D du département repose sur des équipes regroupées autour de thématiques porteuses (nouveaux concepts d’accélérateurs, nouveaux matériaux pour cavités, cryomodules en mode continu, efficacité des sources radiofréquences, modes de refroidissements cryogéniques innovants, aimants à haut champ, etc.) et qui accueillent des jeunes doctorants et postdoctorants. Pour cela le DACM a le souci de garder un nombre de thèses suffisants et un contact avec les formations universitaires de nos domaines par le biais d'enseignements délivrés par des ingénieurs et techniciens du service.
Pour aider le chef du DACM à élaborer la stratégie de recherche et de développement du service, un conseil scientifique et technique de service, le CSTS, composé de 15 membres se réunit plusieurs fois par an. Une session spéciale a lieu une fois par an avec 7 experts internationaux extérieurs au CEA et la direction de l’Irfu pour dresser le bilan annuel des activités en cours et analyser les nouvelles propositions de projets et les orientations futures de la R&D.
Enfin, le transfert technologique à l’industrie est une mission importante du service qui s’évalue par le nombre de brevets publiés et de licences transférées.
Depuis de nombreuses années, le DACM joue un rôle majeur dans la construction des instruments de haute technologie nécessaires aux projets de recherche de l'Institut (LHC, W7-X, Spiral2, Fair, Iphi, etc.).
Son savoir-faire permet de valoriser ses connaissances dans des domaines connexes tels que l’énergie (étude de matériaux pour la fusion thermonucléaire via le projet Ifmif et qualification des bobines du tokamak japonais JT-60SA), les sciences du vivant (imageur par résonance magnétique à très haut champ Iseult pour Neurospin), et les sources de lumière (Soleil et XFEL) et de neutrons (ESS).
Le DACM accueille au sein de ses cinq laboratoires 80 ingénieurs-chercheurs et 43 techniciens en contrats permanents et plus de 36 collaborateurs non permanents. L’émergence de nombreux projets en phase d’étude et de réalisation a permis le recrutement d’ingénieurs et de techniciens dans les dernières années. Ce renouvellement permet de stabiliser la moyenne d'âge du service et de préparer le remplacement des nombreux départs en retraite prévus dans les cinq ans à venir.