Très grands équipements et infrastructures de recherche : une convention pour renforcer la collaboration scientifique et industrielle
<p><a href="/Phocea/file.php?reload=1294650023&class=newsImg&file=_2393_0_.jpg"><img style="border: 0; margin: 0 8px 5px 0;" src="/Phocea/file.php?reload=1294650023&class=newsImg&file=_2393_0_.jpg" alt="img" width="200" align="left" /></a></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le CNRS, le CEA et Soleil ont signé le 21 décembre 2010 une convention de collaboration scientifique et industrielle avec l'Association des partenaires industriels des grands équipements scientifiques (PIGES). Fondée en avril 2010 par un groupe de 11 entreprises industrielles, elle fédère des entreprises françaises (PME et grands groupes), impliquées dans la recherche, le développement et la mise en œuvre de l’instrumentation de pointe, nécessaire aux Très grands équipements et infrastructures de recherche (TGEIR). </strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Objectif : renforcer la synergie entre entreprises et recherche académique dans le domaine des infrastructures de recherche et la R&D en physique nucléaire et des hautes énergies et autour des très grands centres de rayonnement, tels que les synchrotrons.</strong> <br /><br />Le secteur des TGEIR est extrêmement concurrentiel sur le plan international et représente un enjeu financier très important, notamment pour les entreprises françaises et européennes. L’exploitation, la maintenance et les évolutions des 300 moyennes et grandes infrastructures européennes existantes et les nouveaux projets représentent un marché direct de 8 à 9 milliards d’euros pour les entreprises européennes qui y participent, en augmentation de plus de 5% par an ces dix dernières années. De plus, le très haut niveau technologique nécessaire à leur réalisation génère pour ces entreprises des technologies inédites qui seront exploitées sur d’autres marchés. <br /><br />Deux objectifs sont visés par la convention signée par le CNRS, le CEA, Soleil et l'association PIGES : <br /><br />- Accroître le partenariat entre recherche académique et les entreprises ainsi que le nombre de projets communs en R&D sur les grands instruments de la recherche. <br /><br />- Renforcer les échanges entre industriels et laboratoires pour une meilleure connaissance des besoins, des outils et des services de chacun (verrous technologiques à lever, feuilles de route respectives et choix technologiques correspondants à fixer). <br /><br />Ce type de coopération scientifique existe déjà aux États-Unis, en Asie et dans d'autres pays européens. Cette collaboration spécifique entre recherche académique et industrie françaises, en liaison étroite avec le Comité des TGEIR du CNRS, a vocation à être étendue à d'autres organismes et partenaires industriels et contribuera au renforcement de l'Europe dans la compétition internationale.</p>
<p style="text-align: justify;"><br /><em>Pour lire l’intégralité de ce communiqué, diffusé à la presse le 22 décembre 2010, vous pouvez consulter le site <a href="http://www.cea.fr/presse">www.cea.fr/presse</a></em><br /><br /></p>