Le réchauffement climatique : du diagnostic à l’action
Le dernier rapport du GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) indique que le réchauffement est sans équivoque et sans précédent. Il confirme la responsabilité des activités humaines à travers l’augmentation de l’effet de serre due, en premier lieu, à l’utilisation des combustibles fossiles. Si rien n’était fait pour diminuer rapidement nos émissions le réchauffement moyen de la Planète pourrait atteindre 4 à 5°C d’ici la fin du siècle et se poursuivrait par la suite, avec des conséquences auxquelles il serait difficile de faire face. Il établit un lien entre la quantité cumulée des émissions de gaz carbonique et la température de stabilisation à long terme mettant ainsi en exergue les difficultés posées par la mise en oeuvre de l’objectif d’un réchauffement limité à 2°C.
Les engagements pris par les pays sont insuffisants par rapport à cet objectif nous mettant sur une trajectoire d’un réchauffement supérieur à 3°C à horizon 2100 et le retrait des Etats-Unis, ne semble pas de nature à favoriser un relèvement, pourtant indispensable, de l’ambition de l’accord de Paris. Après avoir présenté les causes du réchauffement climatique et ses conséquences - à l’échelle globale et à celle de notre pays - j’examinerai si l’objectif d’un réchauffement planétaire à long terme limité à 2°C reste à notre portée.
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