La collaboration Planck, qui implique notamment le CNRS, le CEA, le CNES et plusieurs universités et établissements français, révèle à partir d’aujourd’hui des données issues des quatre années d’observation du satellite Planck de l’Agence spatiale européenne (ESA). La mission Planck est dédiée à l’étude du rayonnement fossile, l’écho lumineux du Big-Bang. Les mesures, faites dans neuf bandes de fréquence, permettent de construire des cartes de la température du ciel mais aussi de sa polarisation, qui nous donne des informations supplémentaires à la fois sur l'Univers très jeune (âgé de 380 000 ans) et sur le champ magnétique de notre Galaxie. Ces données et les articles associés sont soumis à la revue Astronomy & Astrophysics et sont disponibles sur le site web de l’ESA. Des informations qui permettront notamment de mieux déterminer le contenu en matière et en énergie de l’Univers, l’époque de la naissance des premières étoiles ainsi que le taux actuel d'expansion de l'espace.
Cliquer ici pour lire le communiqué de presse sur le site du CEA