Prêt, partez ! Euclid commence son étude de l'Univers sombre  
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ESA - Euclid’s wide and deep surveys
ESA/Euclid/Euclid Consortium/NASA/Planck Collaboration/A. Mellinger –
Acknowledgment: Jean-Charles Cuillandre, João Dinis and Euclid Consortium Survey Group, CC BY-SA 3.0 IGO

Le 14 février, Euclid a officiellement entamé son étude dans la direction des constellations du Burin et du Peintre dans l'hémisphère sud. Au cours de l'année à venir, Euclid couvrira environ 15 % de son étude. Les premières données de cosmologie seront publiées à l'été 2026, précédées par une publication de données sur les observations en champ profond au printemps 2025. 

 

Animation représentant le survol cosmologique de Euclid, le plus grand jamais réalisée dans le visible et le proche infrarouge. Pendant six ans, Euclid balayera ainsi plus d'un tiers du ciel représentées ici par les différentes nuances de gris/bleu. Les zones non couvertes sont dissimulées principalement par la Voie lactée et la lumière émise par le système solaire.
Crédit : ESA/Euclid/Consortium Euclid

 

Lancé le 1er juillet 2023, le télescope spatial de l'ESA, Euclid, débute son exploration de l'Univers sombre. Au cours des six prochaines années, Euclid cartographiera plus d'un tiers du ciel, observant des milliards de galaxies sur 10 milliards d'années d'histoire cosmique, afin d'étudier leur répartition et leur forme, et de fournir une vue en 3D de la distribution de la matière noire dans notre Univers et l’énergie sombre.

Euclid est conçu pour être l'un des télescopes les plus précis et stables jamais construits, avec un champ de vue énorme, l'équivalent de 3 fois la pleine lune, lui permettant d'observer jusqu'à 50 000 galaxies en une seule prise ! Pendant sa mission, Euclid effectuera plus de 40 000 pointages du ciel, chacun durant 70 minutes, pour produire des images et des spectres.

Avant le début du relevé, des tests ont révélé une anomalie : une faible quantité de lumière solaire indésirable atteignait l'instrument visible d'Euclid (VIS) à certains angles, même lorsque le pare-soleil était tourné vers le Soleil. Les équipes ont alors réajusté les différents champs de vue du télescope, en ajustant tous les angles de rotation afin de minimiser cet effet. Bien que cela limite légèrement l’efficacité du balayage, toutes les zones du ciel nécessaires peuvent encore être atteintes.

Plus d’informations :

R. De assis peralta, dépêche du 20/02/2024

 

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