QUE NOUS APPRENNENT LES OSCILLATIONS DE TYPE SOLAIRE SUR LA CONVECTION TURBULENTE DANS LES ETOILES ?
Réza Samadi
LESIA/Obs de Paris-Meudon
Jeudi 09/04/2009, 11:00
Bat 709, salle 3 (salle Cassini, Rdc), CEA Saclay, Orme des Merisiers
L'excitation des modes acoustiques solaires est depuis maintenant longtemps
attribuée à la convection turbulente dans la partie supérieure de la zone
convective solaire. Depuis le travail pionnier de Goldreich & Keely (1997), la modélisation des mécanismes à l'origine de l'excitation des modes acoustiques solaires a connue des améliorations successives, améliorations dont je rappellerais les étapes importantes.
Ces dernières dizaines d'années, le nombre d'étoiles, pour lesquelles des oscillations similaires aux oscillations solaires ont été détectées depuis le sol, n'a cessé de croitre. Comme je le rappellerai ici, ces données nous ont permis d'une part de valider dans ses grandes lignes la modélisation actuelle et d'autre part de contraindre les propriétés dynamiques de la convection turbulente. Le lancement de CoRoT le 27 décembre 2006, représente un saut quantitatif et qualitatif majeur.
En effet, la qualité exceptionnelle de ses données va nous permettre de contraindre plus fortement la modélisation actuelle et nous offrir très probablement de nouvelles contraintes sur la convection turbulente dans un nombre croissant d'étoiles présentant des caractéristiques variées.
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