En Chine, dès l'époque classique des Han (IIe siècle AEC), le Ciel est conçu comme le miroir de la Terre, lieux d'évènements fortuits (éclipses, comètes, taches solaires, novae et supernovae,..) qui sont traqués et catalogués par une armée de scientifiques au service de l'empereur. De nombreux documents astronomiques ont ainsi été produits sur plusieurs millénaires, conservés ou récemment redécouverts par l’archéologie. C’est le cas notamment de la plus ancienne carte d’étoiles connue au Monde conçue il y a plus de 1200 et préservée dans un monastère bouddhique de la route de la Soie.
Avec la présentation de ces documents, on retracera les étapes, les instruments et les concepts qui ont mené l'astronomie chinoise ancienne à de nombreuses découvertes du ciel transitoire, à des époques où l’Europe n’envisageait encore le Ciel que comme une voute céleste fixe, éternelle et immuable.
Avec ce recul de l’histoire, la mission franco-chinoise SVOM, qui va détecter et cataloguer les plus puissants phénomènes célestes variables, apparait aujourd'hui comme une continuation logique dans laquelle la France rejoint symboliquement la Chine dans la préoccupation du ciel transitoire.
Local contact: Jean-Marc BONNET-BIDAUD
Organization: Frédéric GALLIANO