Moyens d’investigation
1.Développement de nouveaux algorithmes :
cette activité est essentielle à toute activité de simulation qui vise à se développer. Il s’agit d’être à l’écoute des progrès réalisés en mathématiques appliquées, à mettre en pratique ces progrès dans le cadre astrophysique qui nous caractérise, ou à inventer de nouvelles approches spécifiques à nos problèmes (gravité, transfert). Les codes 1D sont des outils indispensables à cette étape du travail.
2.Calcul parallèle sur machine centralisée :
nous avons accès aux moyens de calcul civils du CCRT à Bruyères-le-Châtel. Le pilotage de ce type d’ordinateurs est complexe, et s’apparente à l’utilisation d’un grand équipement (télescope ou accélérateur). A cette expertise indispensable s’ajoute la nécessité de développer des codes parallèles en utilisant les librairies OpenMP ou MPI.
3.Traitement des données :
les codes de simulations numériques actuels peuvent générer dans les cas extrêmes plusieurs Téraoctets (To) de données en quelques semaines. Ces données sont en général archivées sur place (à Bruyères-le-Châtel). Le post-traitement de ces données brutes est une phase cruciale, puisqu’elle conduit aux résultats scientifiquement exploitables. Or, il est impossible de traiter ces données intégralement sur le centre de calculs : temps d’attente trop long, développement parallèle trop complexe, saturation de la machine avec une myriade de petits jobs. Il faut donc rapatrier une partie de ces données en local (au DAPNIA), afin de les exploiter de façon plus flexible. Il faut pour cela une machine locale de taille suffisante.
4.Visualisation des données :
C’est la dernière étape de notre activité de simulation numérique. La visualisation des données tridimensionnelles s’effectue exclusivement sur des machines locales, au DAPNIA, et de taille suffisante pour des objets graphiques 3D. Le SAp a pour tradition d’utiliser le logiciel IDL pour le traitement d’image : c’est aussi notre cas pour les simulations.Le logiciel SDvision développé au DAPNIA depuis 2006 permet de traiter nos problèmes spécifiques, à savoir la taille des données que nous manipulons et la structure complexe des objets (grilles adaptatives 3D, harmoniques sphériques…).
Description technique
1- Station de travail de visualisation (réseau DAPNIA)
2- Machine de post-traitement des simulations
(en cours d’acquisition par le DAPNIA)
3- Centre de Calcul Centralisé en France:
CCRT
IDRIS
4- Centre de Calcul à l’étranger:
Pittsburg Supercomputing Center
National Energy Research Supercomputing Center (Berkeley)
MareNostrum (Barcelone)