02 juillet 2014
Jean-Michel Rey, ingénieur dans l’équipe de l’expérience GBAR a reçu le 1er juillet un prix (parmi 50 lauréats) dans le cadre du 16ème concours national de création d’entreprises innovantes organisé par le Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et BPI France dans la catégorie "création-développement" pour assurer la création de POSITHÔT – la Manufacture d’Antimatière – Cette start-up industrialisera des générateurs de positons issus des développements réalisés à l’IRFU pour la physique fondamentale.

 

 

 

30 juillet 2014

Depuis la découverte d'un boson de Higgs par les expériences Atlas et CMS en juillet 2012, les physiciens des deux collaborations ont multiplié les efforts pour mesurer les propriétés de cette nouvelle particule. Après des décennies de recherches, la découverte de 2012 représente une étape historique pour le LHC et a conduit à l'attribution du Prix Nobel de Physique à Peter Higgs et Francois Englert en 2013. Une question restant ouverte après cette découverte concerne la nature de cette nouvelle particule, à savoir si elle correspond bien à celle attendue dans le cadre du modèle standard ou bien si elle est une particule différente et peut-être l'une des nombreuses particules encore à découvrir. Avec les résultats présentés aux conférences cet été, les physiciens du LHC ont commencé à apporter des réponses à ces questions et montré que, pour le moment, la particule se comporte comme le boson de Higgs du modèle standard.

 

19 mars 2014

 

Les scientifiques des expériences de physique des particules ATLAS, CDF, CMS et D0 ont, pour la première fois, joint leurs forces pour combiner leurs données et produire le premier résultat commun issu des deux plus puissants collisionneurs au monde : le Tevatron à Fermilab près de Chicago et le LHC au CERN près de Genève. Ensemble les quatre expériences ont permis d’atteindre une précision inégalée de 0,4% sur la masse de la particule la plus lourde du modèle standard : le quark top. Ceci pourrait donner des clés pour rechercher la nouvelle physique au-delà du modèle standard. Les chercheurs du CEA à l’Irfu, en collaboration avec leurs collègues du CNRS, sont au centre de cette nouvelle avancée.

08 avril 2014

 

Les astronomes du Sloan Digital Sky Survey (SDSS) ont utilisé 140 000 quasars lointains pour mesurer le taux d'expansion de l'Univers quand il était âgé seulement d'un quart de son âge actuel. C'est à ce jour la meilleure mesure du taux d'expansion à quelque époque que ce soit au cours des 13 milliards d'années depuis le Big Bang. Des chercheurs de l’Irfu (CEA) et du CNRS ont joué un rôle majeur dans cette découverte.

 

 

Le baryon oscillation spectroscopic survey (BOSS), principale composante de la troisième génération de relevés SDSS, a été le premier à utiliser les gigantesques émetteurs que sont les quasars pour cartographier la distribution du gaz d'hydrogène intergalactique et ainsi mesurer la structure de l'Univers jeune. La sélection des objets à observer est réalisée par des chercheurs de l'institut de recherche sur les lois fondamentale de l'Univers (CEA) et le catalogue de quasars BOSS final est produit par des chercheurs du laboratoire Astroparticule et Cosmologie (CNRS/CEA/Université Paris Diderot/Observatoire de Paris/CNES) et de l’Institut d’Astrophysique de Paris (CNRS/Université Pierre et Marie Curie).

Il y a trois ans, BOSS a utilisé 14 000 quasars pour produire les plus grandes cartes 3D de l'Univers.
Il y a deux ans, avec 48 000 quasars, il a détecté dans ces cartes les oscillations acoustiques baryoniques, témoins des inhomogénéités de l'univers primordial. Aujourd’hui, avec plus de 140 000 quasars, il a obtenu des mesures extrêmement précises de la taille de ces structures, qui ont été présentées lors de la réunion d'avril 2014 de la société américaine de physique à Savannah, en Géorgie.

 

30 juillet 2014

Depuis la découverte d'un boson de Higgs par les expériences Atlas et CMS en juillet 2012, les physiciens des deux collaborations ont multiplié les efforts pour mesurer les propriétés de cette nouvelle particule. Après des décennies de recherches, la découverte de 2012 représente une étape historique pour le LHC et a conduit à l'attribution du Prix Nobel de Physique à Peter Higgs et Francois Englert en 2013. Une question restant ouverte après cette découverte concerne la nature de cette nouvelle particule, à savoir si elle correspond bien à celle attendue dans le cadre du modèle standard ou bien si elle est une particule différente et peut-être l'une des nombreuses particules encore à découvrir. Avec les résultats présentés aux conférences cet été, les physiciens du LHC ont commencé à apporter des réponses à ces questions et montré que, pour le moment, la particule se comporte comme le boson de Higgs du modèle standard.

 

19 mars 2014

 

Les scientifiques des expériences de physique des particules ATLAS, CDF, CMS et D0 ont, pour la première fois, joint leurs forces pour combiner leurs données et produire le premier résultat commun issu des deux plus puissants collisionneurs au monde : le Tevatron à Fermilab près de Chicago et le LHC au CERN près de Genève. Ensemble les quatre expériences ont permis d’atteindre une précision inégalée de 0,4% sur la masse de la particule la plus lourde du modèle standard : le quark top. Ceci pourrait donner des clés pour rechercher la nouvelle physique au-delà du modèle standard. Les chercheurs du CEA à l’Irfu, en collaboration avec leurs collègues du CNRS, sont au centre de cette nouvelle avancée.

19 mars 2014

 

Les scientifiques des expériences de physique des particules ATLAS, CDF, CMS et D0 ont, pour la première fois, joint leurs forces pour combiner leurs données et produire le premier résultat commun issu des deux plus puissants collisionneurs au monde : le Tevatron à Fermilab près de Chicago et le LHC au CERN près de Genève. Ensemble les quatre expériences ont permis d’atteindre une précision inégalée de 0,4% sur la masse de la particule la plus lourde du modèle standard : le quark top. Ceci pourrait donner des clés pour rechercher la nouvelle physique au-delà du modèle standard. Les chercheurs du CEA à l’Irfu, en collaboration avec leurs collègues du CNRS, sont au centre de cette nouvelle avancée.

14 mars 2014

 

Le 21 février 2014, les physiciens de D0 et CDF ont annoncé l'observation pour la première fois d'un mode extrêmement rare de production du quark top célibataire auprès du collisionneur proton-antiproton Tevatron : la production par interaction faible dans la voie « s ». Ce résultat concernant la particule élémentaire connue la plus lourde, le quark top, est en accord avec le taux de production du modèle standard de la physique des particules. Il a été très difficile à obtenir. En particulier, il s'appuie sur des techniques d'intelligence artificielle et a nécessité deux ans et demi d'analyse des données, après l'arrêt définitif du collisionneur en 2011. C'est un succès majeur pour les expériences du Tevatron, d'autant plus qu'il sera très difficile de réaliser une mesure similaire au LHC. L’équipe D0 de l'Irfu/SPP participe à ces mesures depuis le début et coordonne les études du quark top dans la collaboration D0 depuis plusieurs années. 

 

24 septembre 2014
COMMUNIQUÉ DE PRESSE NATIONAL I PARIS I 25 SEPTEMBRE 2014

Un second détecteur de neutrinos vient d’être édifié par le CNRS et le CEA à proximité de la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes). Ses mesures complèteront celles du premier détecteur, installé depuis cinq ans, afin d’étudier, dans le cadre de l’expérience Double Chooz, les caractéristiques des neutrinos, ces particules élémentaires presque insaisissables produites en abondance notamment dans le Soleil et dans les réacteurs nucléaires. Construit à 400 mètres du cœur des réacteurs de la centrale, ce second détecteur est inauguré le 25 septembre 2014 en présence de représentants du CNRS et du CEA, et des autorités locales, qui soutiennent activement cette implantation.

 

Après sa mise en service au cours de l’automne, le détecteur captera les neutrinos produits dans les cœurs des deux réacteurs de la centrale, situés à 400 mètres. Ces données seront comparées à celles collectées par l’autre détecteur, installé à 1 kilomètre de ces réacteurs. La différence de composition attendue est due à une métamorphose des neutrinos, qui changent de caractéristiques au cours de leur trajet. L’expérience Double Chooz est fondamentale pour permettre de comprendre ce phénomène, et ainsi compléter le Modèle standard de la physique des particules1.

 

 

08 juin 2014

L’intégration de la mécanique du cœur du détecteur proche de Double-Chooz est terminée. Les trois enceintes sur les quatre que comprend le détecteur ont été fermées fin juin par les équipes de l’Irfu. Le détecteur est prêt pour son remplissage, pour un début de prise de donnée cet automne.

 

 

L’expérience Double-Chooz étudie précisément les oscillations de neutrinos par la mesure de l’angle de mélange θ13 caractérisant la transformation spontanée des antineutrinos électroniques provenant des réacteurs nucléaires de la centrale de Chooz dans les Ardennes.

Le premier détecteur, situé à 1 km des réacteurs, est actuellement en prise de données depuis le mois d’avril 2011. Ce détecteur a permis la première mesure de l’angle de mélange θ13 auprès d’un réacteur nucléaire en 2011. Cette mesure a été complétée et précisée depuis par des expériences similaires en Chine et en Corée. Récemment la collaboration Double Chooz vient d’améliorer sa détermination, sin2 2θ13 = 0.090 +- 0.03, dans une publication à paraître. Ces mesures ont par ailleurs permis de découvrir une nouvelle structure dans le spectre des neutrinos de réacteurs. Cette structure, révélée pour la première fois lors de la conférence Neutrino 2014 à Boston, agite la communauté des physiciens qui en cherche l’origine mystérieuse.

02 décembre 2014
Communiqué de presse national I Paris I 1er décembre 2014

La collaboration Planck, qui implique notamment le CNRS, le CEA, le CNES et plusieurs universités françaises, dévoile à partir d’aujourd’hui à la conférence de Ferrara (Italie) les résultats des quatre années d’observation du satellite Planck de l’Agence spatiale européenne (ESA), dédié à l’étude du « rayonnement fossile », la plus vieille lumière de l’univers. Pour la première fois, la plus ancienne image de notre univers est mesurée précisément selon deux paramètres de la lumière (en intensité et en polarisation1), sur l’ensemble de la voûte céleste. Cette lumière primordiale nous permet de « voir » les particules les plus insaisissables : la matière noire et les neutrinos fossiles.

De 2009 à 2013, le satellite Planck a observé le rayonnement fossile, la plus ancienne image de l’univers, encore appelé fonds diffus cosmologique. Aujourd’hui, avec l’analyse complète des données, la qualité de la carte obtenue est telle que les empreintes laissées par la matière noire et les neutrinos primordiaux, entre autres, sont clairement visibles.

Déjà, en 2013 la carte des variations d’intensité lumineuse avait été dévoilée, nous renseignant sur les lieux où se trouvait la matière 380 000 ans après le Big-Bang. Grâce à la mesure de la polarisation de cette lumière (pour le moment dans 4 des 7 canaux2), Planck est capable de voir comment cette matière bougeait. Notre vision de l’univers primordial devient alors dynamique. Cette nouvelle dimension et la qualité des données permettent de tester de nombreux paramètres du modèle standard de la cosmologie. En particulier, elles éclairent aujourd’hui ce qu’il y a de plus insaisissable dans l’univers : la matière noire et les neutrinos.

13 mai 2014
COMMUNIQUÉ DE PRESSE NATIONAL I PARIS I 6 MAI 2014
Le champ magnétique de la Voie Lactée vient d’être révélé dans une nouvelle carte livrée par la mission Planck de l’Agence spatiale européenne (ESA). Cette image est issue des premières observations sur l’ensemble du ciel de la lumière « polarisée » émise par la poussière interstellaire de notre Galaxie. De nombreux chercheurs et ingénieurs du CNRS, du CEA, du CNES et des Universités participent à la mission Planck qui continue sa moisson de résultats. Ces analyses viennent d’être soumises, dans quatre articles, à la revue Astronomy & Astrophysics.

 

La lumière est une forme d’énergie qui nous est très familière même si certaines de ses propriétés ne sont pas facilement accessibles. L’une d’entre elles - la polarisation - est une source d’informations pour les chercheurs. Dans l’espace, la lumière émise par les étoiles, les gaz ou les poussières peut être polarisée de plusieurs façons. En mesurant cette polarisation, les astronomes peuvent étudier les processus physiques qui sont à son origine, en particulier les propriétés des champs magnétiques dans le milieu interstellaire de notre Galaxie[1].

La carte présentée ici a été obtenue en utilisant des détecteurs du satellite Planck, agissant un peu à la manière des lunettes de soleil polarisées, en version astronomique. Les tourbillons, boucles et arches de cette image tracent la structure du champ magnétique de notre Galaxie. Cette image dévoile l’organisation à grande échelle d’une partie du champ magnétique galactique. La bande sombre correspond au plan galactique : l’émission polarisée y est particulièrement intense. La structure générale révèle un motif régulier où les lignes du champ magnétique sont majoritairement parallèles au plan de la Voie Lactée.

Les observations révèlent également des variations de la direction de polarisation dans les nuages de matière proches du Soleil vus de part et d’autre de la bande sombre. Celles-ci témoignent de changements de la direction du champ magnétique dont les astrophysiciens étudient l’origine.

Les zones à haute latitude galactique ont été masquées. Le signal y est plus faible et un travail supplémentaire est requis pour mesurer et séparer la polarisation de notre Galaxie de celle du rayonnement fossile micro-onde.

 

[1] La connaissance du champ magnétique de notre galaxie est fondamentale car celui-ci est soupçonné de gouverner sur de nombreux phénomènes, tels que la trajectoire des particules chargées électriquement (les rayons cosmiques) et la formation des étoiles.

14 mai 2014

La collaboration internationale T2K, laquelle comprend des équipes de l'Irfu et de l'IN2P3, vient de publier la mesure la plus précise au monde de l’angle de mélange θ23, l’un des paramètres gouvernant les oscillations des neutrinos. Cette mesure, obtenue en étudiant la disparition de neutrinos muoniques, intervient moins d’un an après la première observation par T2K de la transformation de neutrinos muoniques en neutrinos électroniques. De plus, une analyse combinée de toutes les mesures, y compris celles d’autres expériences, apporte de premières indications sur la phase δ, liée à la violation de la symétrie CP dans le secteur leptonique, qui pourrait expliquer la disparition de l’antimatière dans l’Univers.

 

Il existe trois espèces ou « saveurs » de neutrinos : le neutrino électronique νe, le neutrino muonique νμ et le neutrino tauique ντ, qui sont les partenaires pour l’interaction faible des trois leptons chargés : l’électron, le muon et le lepton tau, respectivement. Les neutrinos ont la propriété de pouvoir, au cours de leur propagation, se transformer d’une espèce à une autre : c’est ce que l’on appelle les oscillations des neutrinos. Ce processus d’origine quantique, qui implique que les neutrinos sont massifs, est décrit par la matrice PMNS (Pontecorvo-Maki-Nagawa-Sakata) de mélange des neutrinos, qui dépend de trois angles de mélange θ12, θ13 et θ23 et d’une phase δ, paramètres fondamentaux qu’il est important de mesurer expérimentalement.

 

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