Le CNRS/IN2P3, le CEA/DSM et le Ministère des Affaires Etrangères ont signé le 16 octobre dernier une convention pour l’accueil dans les laboratoires français de chercheurs américains et japonais participant aux programmes du Large Hadron Collider (LHC) au Cern près de Genève.
Le démarrage, en 2007, du plus puissant accélérateur au monde, le LHC, fera de l’Europe le leader mondial dans la physique de l’infiniment petit et les énergies atteintes par cette machine permettront de faire progresser de façon déterminante notre connaissance dans ce domaine. Par la même occasion, l’exploitation du LHC devrait donner une impulsion aux développements de nouvelles technologies. Les programmes universitaires et de recherche des pays concernés seront bouleversés par les nouvelles formes d’échange qui émergeront des coopérations scientifiques qui se mettent en place, telles que des thèses en codirection et en cotutelle, des cursus communs de formations universitaires ou de nouvelles « grilles de calcul » par exemple.
Les signataires de la convention (de gauche à droite) : Yves Caristan, Directeur de la DSM, Christian Thimonier représentant M. Antoine Grassin, Directeur de la Coopération Scientifique et Universitaire au Ministère des Affaires Etrangères et Michel Spiro, Directeur de l’IN2P3.
Le programme couvert par la présente convention a pour objectif de faire de la France une plaque tournante de l’exploitation du LHC en Europe, en attirant au sein des laboratoires français de l’ IN2P3 et du DAPNIA, les meilleurs physiciens et les meilleures équipes – notamment des Etats-Unis et du Japon – qui participent aux expérimentations sur le LHC, pour une durée de trois mois à deux ans. Dans le cadre de cet accord, plusieurs physiciens ont d’ores et déjà rejoint des laboratoires français et de nombreuses demandes seront traitées l’année prochaine.
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