Atlas est l'un des détecteurs installés auprès du LHC, le collisionneur à protons du Cern dédié à l'étude du Boson de Higgs et à la recherche de nouvelle physique au delà du modele standard, qui est entré en fonction en 2008.
Unification des constituants de la matière et de leurs interactions.
Atlas est l'un des deux détecteurs généralistes installés auprès du LHC, qui est entré en fonction au Cern en 2008. Atlas se propose d’explorer un nouveau domaine de la physique expérimentale. La mise en évidence de processus nouveaux et de nouvelles particules modifierait notre compréhension de la matière et de l’énergie, ainsi que les forces régissant notre Univers depuis son origine. Des questions primordiales se posent : Pourquoi et comment les particules fondamentales, qui n’avaient à la naissance de l’Univers ni leur structure ni leur masse actuelle ont-elles acquis des masses si différentes ? Pour répondre à cette question, des théories prédisent l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, dont le champ aurait conféré leur masse à toutes les autres. La particule de masse d'environ 125 GeV dont la découverte a été annoncée par ATLAS et CMS en 2012 a toutes les propriétés pour etre ce boson de Higgs. Il existe cependant des théories qui prédisent l'existence de plusieurs bosons de Higgs. De nouvelles particules sont aussi attendues dans le cadre des extensions du modèle standard de la physique des particules : il s’agit des particules de la super-symétrie, qui associe à toutes les particules des partenaires, dotées de propriétés différentes mais apparentées. Cette super-symétrie impliquerait-elle des dimensions supplémentaires de l’espace-temps ou encore des trous noirs miniatures ?
Au tout début de l’Univers, la matière et l’antimatière existaient en quantité égale. Si la matière et l’antimatière étaient les images symétriques exactes l’une de l’autre, elles auraient dû s’annihiler totalement pour ne laisser que l’énergie. Pourquoi alors reste-t-il un excès de matière qui a pu former les galaxies, le système solaire et … nous-mêmes ? Le LHC reproduira les conditions dans lesquelles était l’Univers juste après le Big Bang, afin de nous aider à comprendre les causes de l’état actuel de l’Univers. Il nous donnera la possibilité d’expliquer pourquoi la matière la plus abondante dans l’Univers est la matière cachée, encore inconnue. Si elle est constituée de nouvelles particules, Atlas pourrait être en mesure de les découvrir.
Vue partielle de l'expérience Atlas mi-2007
Réalisation de 50% du calorimètre central (mécanique, cryogénie, contrôle)
Électronique du calorimètre (sommes / filtre analogique); électronique durcie (DMILL)
Upgrade phase1 (2018): Conception de la partie analogique de la nouvelle carte électronique LTDB qui détermine le processus de déclenchement au premier niveau pour le calorimètre électromagnétique.
Système d'alignement des détecteurs de muons par visée optique (≈ 30 microns)
Mesure du champ magnétique.
Upgrade phase1 (2018): construction dans la technologie MicroMégas (initiée a Saclay) de 25% des chambres des nouvelles petites roues vers l'avant (NSW). Participation importante à l'intégration de ces nouvelles roues et au systeme d'alignment.
Conception et suivi de la construction du toroide barrel (25 m de longueur, 21 m de diamètre)
Description détaillée des détecteurs
Calcul de la carte de champ magnétique
Reconstruction des traces dans le spectromètre à muons
Visualisation des événements et du détecteur
Physique du modèle standard
Etude de la production de paires de bosons de jauges
Mesure précise de la masse du quark top et du boson W
Recherche du boson de Higgs dans le canal ZZ
Recherche de nouvelles particules de haute masse
Recherche de particules de matière noire produites par paires dans le processus de fusion de bosons vecteurs (W et Z).
Participation à la conception et la construction de la partie interne (à base de capteurs silicium a pixels) du nouveau détecteur interne de traces. Recherche et développement sur des capteurs pixels dans la technologie HV/HR CMOS qui pourrait permettre la construction à moindre cout de détecteurs à haute résulution sur de grandes surfaces et suffisamment résistants au niveau de radiations attendu au HL-LHC.
Participation au design et à la construction de la nouvelle electronique Frond End du calorimètre électromagnétique à argon liquide.
Etude de capteurs MicroMegas rapides (à très petit espace de dérive) pour une éventuelle utilisation dans un détecteur d'identication des muons à très grance pseudorapidité (au delà de la couverture du spectromètre à muon).
Contacts:
• Constituants élémentaires et symétries fondamentales › Physique des particules auprès des collisionneurs
• Le Département d'Électronique des Détecteurs et d'Informatique pour la Physique (DEDIP) • Le Département d'Ingénierie des Systèmes (DIS) • Le Département de Physique des Particules (DPhP) • Le Département des accélérateurs, de cryogénie et de magnétisme (DACM)
• Antenne CERN • Laboratoire d'étude mécanique et d'intégration des détecteurs (LEMID) • Laboratoire d'ingénierie logicielle pour les applications scientifiques (LILAS) • Laboratoire d'intégration des systèmes électroniquesde traitement et d'acquisition (LISETA) • Atlas