En Novembre 2006, la candidature ASTRE déposée au Conseil Général de l’Essonne est retenue sous le nom SELMA. Cela permet de financer l’achat d’un petit linac commercialisé par la société Linac Technologies, située à l’entrée du domaine de l’université d’Orsay. Cette société propose dans son catalogue un petit linac à électrons basé sur un magnétron comme source RF plutôt que le classique klystron. Le prix le rend plus abordable que les linacs à klystron ou le Rhodotron, commercialisé par IBA.
L’énergie peut être portée à 6 MeV avec une intensité de l’ordre de 0,1-0,2 mA. Le taux de positons produits avec une telle machine est environ 50 fois plus faible qu’avec une machine de 10 MeV / 2 mA correspondant aux études préliminaires. Cependant, cela correspond à 100 fois le débit des plus grosses sources au Na22.
Une source de positons basée sur le principe d'un petit accélérateur de faible énergie a l'avantage de ne pas être classée comme installation nucléaire de base (INB). Il existe en effet de tels systèmes basés sur des centrales nucléaires produisant des positons, comme à Garching (Allemagne) sur le réacteur de recherche FRMII (NEPOMUC) ou bien auprès du réacteur de recherche de TU Delft (Pays-Bas) .Plus compacte que ces systèmes, elle pourrait produire un taux de positons lents compétitif suivant l'intensité d'électrons.
• Constituants élémentaires et symétries fondamentales › Interactions fondamentales: tests à basse énergie Structure et évolution de l'Univers
• Le Département d'Électronique des Détecteurs et d'Informatique pour la Physique (DEDIP) • pas de titre • Le Département d'Ingénierie des Systèmes (DIS) • Le Département de Physique des Particules (DPhP) • Le Département des accélérateurs, de cryogénie et de magnétisme (DACM)
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