Solar/Stellar activity

Depuis la découverte des taches solaires par les anciens astronomes chinois et les mesures effectuées par Galilée au XVIIe siècle, nous savons que le nombre des taches à la surface du Soleil suit un cycle approximatif de 11 ans, avec des périodes de minimum pendant lesquelles il n'y a pratiquement pas de taches à la surface du Soleil. L'apparition des taches à la surface du Soleil commence aux hautes latitudes, près des pôles, pour descendre ensuite vers l'équateur, dessinant au cours du temps un diagramme caractéristique en « aile de papillon

 Les ondes acoustiques se propageant à l’intérieur du Soleil sont sensibles à l’activité magnétique et leurs propriétés varient le long du cycle solaire. Ces analyses fournissent des précieuses observations pour l'étude de l'activité magnétique solaire de sous-surface et de son évolution temporelle au cours des cycles de 11 ans. Les produits scientifiques ainsi extraits permettent de placer les observations héliosismiques dans une logique de surveillance de l’activité solaire et de fournir à la communauté des indices d’activité absolument uniques.

Les mesures collectées par l’instrument spatial GOLF depuis plus de 20 ans à ce jour constitue une base de données unique et inégalée pour l’étude de l’intérieur du Soleil mais aussi de son magnétisme. Avec la prolongation récente de la mission, les chercheurs ont l’espoir d’obtenir 22 ans de données correspondant à l’observation continue du Soleil pendant deux cycles solaires complets. Ce succès est le fruit de l’engagement financier constant de l’agence spatiale européenne ESA, américaine NASA, et française CNES.

 

« Diagramme papillon » montrant les positions des taches solaires sur la surface du Soleil mesurées depuis 1874. Les taches solaires n ‘apparaissent par aléatoirement sur la surface mais sont concentrées sur deux bandes latitudinales de part et d’autre de l’équateur. Crédit : D. Hathaway/NASA.

 

Onze ans dans la vie du Soleil, au cours du cycle solaire 23, progressant du minimum solaire (haut gauche) vers le maximum et de nouveau vers un minimum (haut droite). Crédit : NASA.

 

Variations au cours du temps des fréquences d’oscillations du Soleil (modes de degré l = 0, 1, et 2) mesurées avec l’instrument GOLF (droite). Relation entre les variations de fréquences et le flux radio à 10.7 cm, indice standard de l’activité solaire. Crédit : CEA.

 

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                                                      ROTATION

 
#3844 - Màj : 20/01/2017

 

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