Etant donnée la très forte puissance (1.1MW) de l’accélérateur prototype IFMIF LIPAc, des mesures du faisceau sans interception sont à l'étude. De plus la charge d’espace est si forte que le calcul du transport de particules est non linéaire. La méthode employée est alors celle dite de variation des gradients avec le code de transport multiparticule TraceWin.
La modélisation du faisceau a été effectuée en paramétrant les projections de l’émittance dans les 6 dimensions avec une gaussienne généralisée. Au vu de la difficulté à obtenir une figure d’émittance réaliste, une autre modélisation a été testée, consistant à paramétrer des superellipses de tailles et densités différentes.
Ensuite un algorithme d’optimisation est utilisé pour réaliser le calcul inverse afin de retrouver les paramètres du faisceau.
