(voir COLLABORATION pour des informations détaillées)
Collaboration pour la construction
En France, pour la recherche et la construction, 2 organismes sont impliqués : le CEA et le CNRS, avec le GANIL (co-géré CEA-DSM et CNRS-IN2P3).
Les équipes sur le projet appartiennent à : 9 laboratoires du CNRS-IN2P3, 6 laboratoires (CEA/DSM ; CEA-DAM).
De plus, 3 équipes du CEA sont consultées pour des expertises du projet (CEA-DEN, DPSN, DSM-Saclay).
Au niveau mondial, plus de 12 laboratoires (une dizaine de pays concernés) ont noué une collaboration avec le GANIL en tant que laboratoires associés via des MoU.
Communauté concernée par l’exploitation des faisceaux
Les faisceaux actuels du GANIL sont utilisés par environ 400 chercheurs français et internationaux.
Les futurs faisceaux de SPIRAL2 répondront aux demandes de quelques 700 physiciens qui ont participé aux discussions pour étendre les gammes des faisceaux disponibles au GANIL et leurs applications possibles, et qui ont ensuite contribué aux workshops et aux préparations des futures expériences.
Dans la communauté de physique nucléaire, 595 physiciens de 34 pays ont été signataires des 19 lettres d’intention principales (dont une lettre contenant 6 expériences rattachées à la spectroscopie gamma) déposées auprès des comités scientifique (SAC) et technique (TAC) de SPIRAL2 en octobre 2006.
En moyenne chaque signataire a signé pour 2 expériences. 5 expériences regroupant 1/3 des signatures prévoient l’utilisation de faisceaux d’ions stables, 19 (2/3 des signataires) emploieront les faisceaux radioactifs.
Financement
L’accord financier pour la partie française a été signé le 4 septembre 2006 : l’investissement de base est de 71.8 M€ ; avec les aléas (11,06), l’investissement total est de 93,86 M€.
Le coût total du projet est de 128,86 M€ [en incluant les aléas et les incertitudes (11) et 35 M€ de main-d’œuvre (CEA, CNRS)].
Le budget d'investissement sera apporté par les partenaires : CEA-DSM (18%) et CNRS (18%), et par la Région Basse Normandie (40%) ; le reste (20M€) du budget devrait être financé par les programmes européens (FP7) et les partenaires internationaux. Les détecteurs ne sont pas inclus dans le budget d’investissement de SPIRAL2 mais plusieurs partenaires français (CEA, CNRS, Région Basse-Normandie) vont contribuer aux équipements implantés au GANIL, typiquement leur part se montera à 30 ou 50% du coût total, le reste étant fourni par les collaborations internationales.
Une première estimation des expériences proposées dans les lettres d’intention (voir onglet SCIENCE) a été effectuée et la valeur totale (détection DESIR, S3, GASPARD hors nTOF et FAZIA) présentée est de 83 M€ (dont AGATA~ 50M€).