Les matériaux supraconducteurs à haute température critique (HTS) offrent de grandes perspectives pour réaliser des aimants permettant de générer de très fortes inductions magnétiques à faible température ou des inductions intermédiaires à plus forte température jusqu’à 77 K. Leur utilisation pose néanmoins le problème de la protection en cas de transition de l’état supraconducteur à l’état résistif. Afin de pallier à ce problème, une solution consistant à retirer l’isolation entre les tours a été proposée il y a une dizaine d’années et est très fortement étudiée aujourd’hui. De plus, il est nécessaire de maîtriser la résistance d’interface afin de limiter au maximum les dégâts générés par un quench, mais aussi dans le but de contrôler le temps de chargement de la bobine.
Ce stage a pour but de mesurer la résistance d’interface entre des rubans supraconducteurs HTS sur de multiple échantillons en fonction de la contrainte et refroidi à l’azote liquide comme par exemple des cas sans isolation entre les spires, avec isolation métallique et pour différents constructeurs.
En parallèle, une modification de la valeur de la résistance d’interface a été testée avec une déposition par couches minces atomiques. L’idée de cette technique est de contrôler le dépôt de matière sur des rubans afin de maîtriser la résistance de contact. L’étude de cette technique permettra de montrer son efficacité ou non.
Présentation en présentiel et en distanciel (https://us02web.zoom.us/j/87822837827?pwd=dmlNY20zQklmSU5JeFdnbjRyOEZ2UT09 )