Actualités 2011

11 mai 2011

Le Conseil d'Administration de la Fondation Simone et Cino del Duca - Institut de France vient d'attribuer le grand prix scientifique 2011 au Professeur Romain Teyssier,  Ingénieur au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et professeur à l'Université de Zurich. Le Grand Prix scientifique, doté de 300 000 euros, est destiné à récompenser une équipe de chercheurs scientifiques français ou étrangers.  Le Prix 2011 avait pour thème :

« Modélisation scientifique de phénomènes complexes, traitement de l’information associée et simulations numériques ».

Le Jury, composé d’éminents scientifiques en majorité membres de l’Académie des sciences, a décerné le Prix 2011 à Romain Teyssier et à son équipe afin de récompenser leurs découvertes majeures dans le domaine de la modélisation numérique des phénomènes galactiques.

Le Prix sera remis par Mme Catherine Bréchignac, Secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences
sous la Coupole de l’Institut de France

 Mercredi 8 juin 2011 à 15 heures

 avec les autres Grands Prix scientifiques et culturels des fondations de l’Institut de France : Christophe et Rodolphe Mérieux, Louis D. , NRJ et Lefoulon-Delalande

29 novembre 2011
Des détecteurs CEA/Sofradir pour l'astrophysique dans l'infrarouge proche

Dans le cadre d’une compétition européenne pilotée par l’Agence spatiale européenne (ESA), des détecteurs IR dotés d’un système de lecture spécifique ont atteint des performances proches des besoins des futures missions d'astrophysique spatiales. La conception, réalisation et mise en œuvre de ces détecteurs, fruit d’une étroite collaboration entre le CEA (DRT/LETI et DSM/Irfu-Service d'Astrophysique) et la société Sofradir, marque une étape pour la création de grands plans focaux des prochaines missions spatiales comme par exemple la mission Euclid récemment sélectionnée. La démarche suivie s'inscrit dans la volonté de l'ESA de doter l'Europe d’une filière industrielle pour la fourniture de détecteurs infra-rouge performants. L'équipe du Service d’Astrophysique conduite par Olivier Boulade a, en apportant moyens techniques et expertises, fortement contribué à ces résultats prometteurs présentés à l'automne 2011 dans plusieurs conférences internationales.

04 octobre 2011
Deux nouvelles missions spatiales pour la fin des années 2010

L'Agence Spatiale Européenne vient de sélectionner les deux prochaines missions de taille moyenne  (dites Missions M) dans le cadre de son programme de l'exploration de l'univers "Cosmic Vision" pour les prochaines décennies.

Les missions "Solar Orbiter" (Etude du Soleil) et "Euclid" (Etude de l'univers sombre), qui devraient être lancées en 2017 et 2019, sont sorties gagnantes parmi 52 autres propositions d'un long et difficile processus de sélection initié en 2007. Les scientifiques du CEA sont largement associés aux objectifs scientifiques de ces deux missions mais également à la construction des différents instruments qui équiperont ces deux futurs satellites européens. La sélection finale des missions Solar Orbiter et Euclid fait l'objet d'un communiqué de presse CNES-CEA-CNRS du 4 octobre 2011.

04 octobre 2011
Deux nouvelles missions spatiales pour la fin des années 2010

L'Agence Spatiale Européenne vient de sélectionner les deux prochaines missions de taille moyenne  (dites Missions M) dans le cadre de son programme de l'exploration de l'univers "Cosmic Vision" pour les prochaines décennies.

Les missions "Solar Orbiter" (Etude du Soleil) et "Euclid" (Etude de l'univers sombre), qui devraient être lancées en 2017 et 2019, sont sorties gagnantes parmi 52 autres propositions d'un long et difficile processus de sélection initié en 2007. Les scientifiques du CEA sont largement associés aux objectifs scientifiques de ces deux missions mais également à la construction des différents instruments qui équiperont ces deux futurs satellites européens. La sélection finale des missions Solar Orbiter et Euclid fait l'objet d'un communiqué de presse CNES-CEA-CNRS du 4 octobre 2011.

16 juin 2011
Des microcircuits de très haute technologie sélectionnés pour l’espace

Un accord-cadre pour la fourniture de circuits intégrés baptisés IDeF-X (« Imaging Detector Front-end in X-rays » ou interface pour détecteur d’imagerie à rayons X) vient d’être signé entre le CEA (Direction des Sciences de la Matière) et le Space Sciences Laboratory (Université de Californie Berkeley). Les microcircuits IDeF-X, conçus et réalisés au CEA (Irfu-SEDI et SAp), offrent un gain de poids et de puissance appréciable par rapport aux circuits existants.  Ils seront associés à des matrices de détecteurs silicium développés à Berkeley pour l’exploration des plasmas dans la magnétosphère terrestre et le vent solaire. Cet accord ouvre la voie à la réalisation d’une toute nouvelle génération d’instruments scientifiques qui vont équiper notamment le microsatellite CINEMA dont le lancement est prévu le 30 juin 2012, à bord d’une fusée ATLAS 5 depuis la base de Vandenberg.  Il s’agira vraisemblablement du tout premier vol d’un IDeF-X dans l’espace. D’autres missions suivront, le compte à rebours est lancé !

13 décembre 2011
Des lunes de glace autour d'une planète au coeur de roches et de glaces

Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par Sébastien Charnoz du Service d'Astrophysique-Laboratoire AIM (SAp CEA-Irfu/Université Paris Diderot /CNRS), vient de proposer une nouvelle théorie pour expliquer l'existence des grosses lunes glacées qui entourent la planète Saturne. En utilisant un modèle d'évolution, les chercheurs ont pu démontrer que ces lunes s'étaient formées à partir de gros blocs présents au sein même des anneaux de Saturne, il y a plus de 2,5 milliards d'années, à une époque où ceux-ci étaient beaucoup plus massifs. Ces blocs auraient grossi en accumulant de la glace des anneaux pour atteindre leur taille actuelle. Ils auraient été ensuite rejetés au-delà des anneaux par l'effet de marée exercée par la planète Saturne. Cette hypothèse avait été jusqu'ici écartée car les marées semblaient insuffisamment fortes pour agir efficacement. Mais les chercheurs sont arrivés à une conclusion étonnante. Il suffit de l'existence d'un bloc important de roches et de glaces au coeur même de la planète Saturne pour amplifier considérablement ces effets de marées.  Les lunes de Saturne nous révèlent donc l'intérieur même de la planète qui ne serait donc pas totalement gazeuse. Ces résultats viennent d'être publiés dans la revue Icarus de décembre 2011.

25 novembre 2011
Un cocon de rayons cosmiques dévoilé par le télescope Fermi

Grâce à des observations menées par l'observatoire spatial à rayons gamma Fermi, une population de particules récemment accélérées vient d’être mis en évidence pour la première fois. L’activité des milliers d’étoiles massives présentes au cœur de la région du Cygne crée des cavités à l’intérieur desquelles zigzaguent les particules. Avant de s’échapper de ces bulles turbulentes pour rejoindre le rayonnement cosmique qui baigne la Galaxie, elles laissent comme empreinte des photons gamma détectés par Fermi. Ce résultat, obtenus par des chercheurs du Laboratoire Astrophysique, Interactions, Multi-échelles AIM -SAp (CEA/Irfu – CNRS - Université Paris-Diderot), de l’INFN (Padoue, Italie), et de la Collaboration Fermi L.A.T [1], apporte un éclairage nouveau sur la naissance et premières phases des rayons cosmiques au sein des régions actives de formations d'étoiles avant leur long périple galactique. Ces travaux sont publiés dans la revue Science du 25 novembre 2011.

07 décembre 2011
La sismologie révèle la rotation interne des étoiles géantes rouges

Une longue analyse des vibrations lumineuses de trois étoiles géantes vient de révéler la vitesse de rotation de leur coeur. Ces étoiles, qui sont environ 40% plus massives et qui ont un rayon 5 fois plus grand que le Soleil,  tournent presque 10 fois plus vite à l'intérieur qu'à la surface. C'est la première fois que la rotation interne des étoiles peut être directement mesurée. Ce succès est à mettre une nouvelle fois au crédit de l'astérosismologie, une technique de sondage de l'intérieur des étoiles grâce à l'analyse d'infimes fluctuations de luminosité. Ces résultats ont été obtenus par l'analyse de plus de 510 jours d'observations par le satellite Kepler, de la NASA, réalisée par le consortium KASC (pour Kepler Asteroseismic Science Consortium), une équipe principalement européenne incluant Rafael Garcia du Service d'Astrophysique du CEA-Irfu [1]. Ils font l'objet d'une publication dans la revue Nature du 8 décembre 2011.

La rotation du coeur des géantes rouges

Visionner la vidéo (vue d'artiste)  [0'53],

Crédits Paul Beck (K.U. Leuven. Belgium 2011)

13 septembre 2011
Le télescope spatial Herschel minore le rôle des collisions de galaxies

Les observations effectuées sur le télescope spatial Herschel de l’ESA montrent que les collisions entre galaxies ne jouent qu’un rôle secondaire dans le processus de formation des étoiles. A l’époque où la plupart des étoiles se sont formées, les quantités de gaz en jeu dans les galaxies étaient suffisantes pour engendrer « spontanément » une production nourrie d’étoiles. Ces résultats, obtenus dans le cadre du programme international GOODS-Herschel[1], qui réunit, côté français, des chercheurs du CEA, du CNRS, et des universités Pierre et Marie Curie, Paris Diderot, Paris-Sud et de Provence , soutenus par le CNES , décrivent un scénario de l’évolution des galaxies moins tourmenté que ne le pensaient les scientifiques. Ils sont publiés en ligne le 13 septembre dans la revue Astronomy and astrophysics.

29 avril 2011
Réunion de Presse CEA (29 avril 2011)

"Bouleversement dans la compréhension des étoiles"

Les astrophysiciens du Service d'Astrophysique du CEA présentent, en images, des résultats scientifiques récents sur la naissance et l’évolution des étoiles
Service d'Astrophysique, CEA

Salle Galilée, Vendredi 29 avril 2011

- Téléchargez le dossier de presse complet (PDF)

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13 avril 2011
Le fil d'ariane de la formation des étoiles

Le télescope spatial Herschel de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) a livré aux astrophysiciens des images inédites de réseaux de filaments interstellaires, au sein desquels se formeraient la majorité des étoiles. En recoupant ces observations avec des modèles théoriques, les chercheurs ont pu caractériser précisément ces filaments, une avancée supplémentaire pour comprendre où et comment naissent des étoiles. Ces travaux d’une équipe internationale coordonnée par le Service d'Astrophysique- Laboratoire AIM Paris Saclay (CEA-Irfu – CNRS - Université Paris Diderot) sont publiés en ligne dans Astronomy and Astrophysics du 13 avril.

24 mars 2011
Première mesure d’une polarisation gamma autour d’un trou noir galactique

Prototype de systèmes d'étoiles doubles sources de rayons X binaire X et abritant un trou noir, Cygnus X-1 ne cesse  d’être depuis sa découverte dans les années 60 l’objet de nombreuses études. En étudiant son comportement à haute énergie, une équipe internationale conduite par Philippe Laurent, astrophysicien au Service d'Astrophysique du CEA-Irfu et laboratoire APC a découvert une propriété étonnante de son émission, un fort degré de polarisation. Cette caractéristique requiert une organisation particulière du milieu émissif et les chercheurs situent cette émission à la base du jet compact radio, près de l’horizon du trou noir. Ces travaux, basés sur les données recueillies par le télescope Integral/Ibis, sont publiés dans la revue Science Express du 24 mars 2011.

20 juillet 2011
Etonnantes structures filamentaires révélées par la caméra Megacam

Des images extrêmement profondes et étonnantes de galaxies elliptiques révèlent des structures stellaires très étendues jusqu’à lors passées inaperçues. Dans le cadre du projet Atlas-3D, une équipe internationale menée par Pierre-Alain Duc du laboratoire AIM (CEA-Irfu, CNRS, Université Paris 7) a mis en évidence des tenus filaments de gaz et d'étoiles autour de deux galaxies elliptiques proches. Parmi eux un gigantesque arc s'étend sur plus d'un million d'années-lumière. Ces structures, révélées par la caméra grand champ Megacam installée sur le télescope Canada-France-Hawaii témoignent d'une activité insoupçonnée pour ce type de galaxies. Ces travaux sont publiés dans la revue Monthy Notices of The Royal Astronomical Society et sont l'objet d'un communiqué de presse CEA/CNRS/CFHT.

29 janvier 2011
Amas et super-amas à plusieurs milliards d'années-lumière

Une équipe internationale à laquelle ont participé des chercheurs du Service d'Astrophysique-AIM et du Service de Physique des Particules du CEA-Irfu vient de découvrir grâce au satellite Planck des amas de galaxies aux caractéristiques inconnues jusque là. Les amas qui regroupent jusqu'à un millier de galaxies sont les plus grandes structres de l'univers. Souvent situés à de très grandes distances, ils sont encore relativement mal connus. Les astrophysiciens ont pu détecter les nouveaux amas grâce à l'empreinte laissée dans le rayonnement de fond de l'univers par le gaz chaud des amas. Sur les 189 amas détectés par Planck à des distances variant entre  1 à 5 milliards d'années-lumière, 20 étaient inconnus jusqu'alors. Grâce à un programme conjoint avec le satellite XMM-Newton à rayons X, une partie de ces nouveaux amas a pu être observée, révélant une plus faible luminosité et une distribution du gaz très perturbée. Il s'agirait donc d'amas avec des caractéristiques différentes.
Ces résultats ont été présentés lors d'un colloque scientifique sur les résultats du satellite Planck qui s'est tenu du 10 au 14 janvier 2011 à Paris et sont publiés dans un numero spécial de la revue Astronomy & Astrophysics.

14 janvier 2011

Cela faisait 18 mois que la communauté scientifique attendait les données relevées par Planck, le satellite de l’Agence Spatiale Européenne. L’heure des premiers résultats scientifiques a sonné. La première édition du catalogue de sources compactes (ERCSC, Early Release Compact Sources Catalogue), avec plusieurs milliers de sources détectées par Planck, a été publiée et présentée dans le cadre d'un colloque international qui se tient du 11 au 14 janvier 2011 à la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette (Paris).


Lire le communiqué de presse commun CNES-CNRS-CEA-ESA


Voir également le programme du colloque

 

 

 

Contact

 

J. Bonnet-bidaud

26 avril 2011
Une carte géante de l'Univers chaud

Un groupe international d'astronomes conduit par Maguerite Pierre du Service d'Astrophysique-AIM du CEA-Irfu vient de débuter le plus grand sondage en rayons X jamais entrepris dans le but d'établir une carte 3D de l'univers chaud et d'étudier l'énergie noire, une hypothétique composante de l'univers responsable de l'accélération de l'expansion. Ce projet baptisé XXL va mobiliser plus de 800 heures d'observation réparties sur 2 ans, réalisées grâce au satellite européen à rayons X XMM-Newton. Elles couvriront deux régions du ciel de 25 degrés carrés chacune, soit cent fois la surface de la Lune, dans le but d'établir pour la première fois une carte complète des amas de galaxies lointains. Leur répartition dans l'espace fournit en effet une des meilleures contraintes sur la nature et les propriétés de l'énergie noire. Les objectifs de cette carte XXL sont décrits en détail dans la revue Monthly Notices Roy. Astr. Soc. d'avril 2011.

29 janvier 2011
Amas et super-amas à plusieurs milliards d'années-lumière

Une équipe internationale à laquelle ont participé des chercheurs du Service d'Astrophysique-AIM et du Service de Physique des Particules du CEA-Irfu vient de découvrir grâce au satellite Planck des amas de galaxies aux caractéristiques inconnues jusque là. Les amas qui regroupent jusqu'à un millier de galaxies sont les plus grandes structres de l'univers. Souvent situés à de très grandes distances, ils sont encore relativement mal connus. Les astrophysiciens ont pu détecter les nouveaux amas grâce à l'empreinte laissée dans le rayonnement de fond de l'univers par le gaz chaud des amas. Sur les 189 amas détectés par Planck à des distances variant entre  1 à 5 milliards d'années-lumière, 20 étaient inconnus jusqu'alors. Grâce à un programme conjoint avec le satellite XMM-Newton à rayons X, une partie de ces nouveaux amas a pu être observée, révélant une plus faible luminosité et une distribution du gaz très perturbée. Il s'agirait donc d'amas avec des caractéristiques différentes.
Ces résultats ont été présentés lors d'un colloque scientifique sur les résultats du satellite Planck qui s'est tenu du 10 au 14 janvier 2011 à Paris et sont publiés dans un numero spécial de la revue Astronomy & Astrophysics.

 

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