Le cas typique est l'explosion de gaz ou de vapeur d'essence. L'oxygène vient de l'air et la "matière explosive" ne fournit que le carbone et l'hydrogène (à ne pas confondre avec la détonation).
Transformation spontanée d’une particule instable (élémentaire ou composée comme un noyau radioactif) en d’autres particules. Un noyau radioactif se désintègre en un noyau stable ou instable par émission d'une ou de plusieurs particules. Une particule instable peut se désintégrer en particules stables plus légères (exemple de la désintégration bêta du neutron : n p + électron + antineutrino).
Appareillage sensible au passage des particules
Le mot détecteur désigne aussi bien chaque sous-ensemble (on parle aussi de sous-détecteur) que l'ensemble de l'expérience tout entier. Les détecteurs en physique des particules peuvent être solides (silicium, cristaux...), liquides (argon liquide...) ou gazeux (chambres à fils...). Ils fournissent un signal électrique au passage des particules, qui est ensuite traité par son électronique de lecture avant d'être stocké.
Source: lexique du site LHC-France
LHC-France
Résultat d'une réaction chimique extrêmement rapide qui s'accompagne de la propagation d'une onde de choc, variation très rapide et intense de la pression (à ne pas confondre avec la déflagration).
Au sein du ministère français de la Défense, la Délégation générale pour l’armement (18 700 personnes) pilote la réalisation des matériels. La DGA investit dans la recherche et le développement 1,4 milliard d’euros par an, dont près de 900 millions de financement d’organismes de recherche dont l’Office national d’études et de recherches aéronautiques (Onera), le CEA et le Cnes.
Phénomène se produisant lorsque des ondes rencontrent un obstacle ou un milieu différent, et qui se traduit par des déviations dans leur propagation, par exemple la modification du trajet d’une onde lumineuse lors du passage d'un milieu à un autre d'opacité différente.
interaction forte
L’interaction forte est une des quatre forces fondamentale. Elle assure la cohésion du proton et du neutron et, en dernière instance, du noyau.
Cette interaction est véhiculée par les gluons. Son intensité entre deux particules augmente avec la distance, ce qui implique que, dès lors qu’elles sont produites elles se couplent et ne peuvent être observées qu’en états liés de quarks appelés les hadrons.
-élastique :
interaction entre particules qui se traduit par le transfert de l'impulsion d'une particule à une autre sans en changer la nature (l'équivalent classique est le choc de deux boules de billard). La particule incidente rebondit sur la particule-cible avec une énergie cinétique inférieure à son énergie initiale. Le transfert d'impulsion appliqué à la cible fait reculer celle-ci. Si son énergie de recul est suffisante, la particule-cible ainsi émise peut être détectée (on parle par exemple d'électron de recul lorsque la diffusion a lieu sur une cible d’électron).
Dans le cas de la diffusion d'ondes lectromagnétiques, la diffusion est dite élastique lorsque le photon diffusé a la même fréquence que le photon incident (ex : diffusion Rayleigh).
-inélastique :
interaction entre particules dans laquelle l'énergie cédée à la cible par la particule incidente change la nature de la cible. Dans le cas d'un noyau-cible, ce changement de nature se traduit par le passage dans un état excité du noyau, par l'éjection d'un ou plusieurs de ses constituants, voire par sa fragmentation. Dans le cas de la diffusion d'ondes électromagnétiques, la diffusion est dite inélastique lorsque le photon diffusé voit sa fréquence diminuer
(exemple : la diffusion Compton).
Qui comporte deux phases (solide, liquide, gaz) d'un même corps (exemple eau liquide et vapeur d'eau) ou de deux corps différents (par exemple eau et air).
Atome étranger introduit dans un réseau cristallin afin d’en modifier les propriétés. Par exemple, un semi-conducteur sera dopé pour voir ses propriétés électriques modifiées, par la présence d’un niveau énergétique discret permis dans la bande interdite près de la bande de valence ou de la bande de conduction. L'atome introduit cède ainsi un électron ou un trou mobile à l’une ou l’autre bande permise, ce qui augmente la conductivité électrique du matériau.
changement apparent de la fréquence d'une onde, tel que le son ou la lumière lorsque la source considerée est en mouvement par rapport à l'observateur. La fréquence s'accroît lorsque la source et l'observateur se rapprochent l'un de l'autre et décroît lorqu'ils s'écartent l'un de l'autre. Cet effet a été découvert de façon indépendante par le français Hippolyte Fizeau (1819-1896) et l'autrichien Christian Doppler (1803-1853)