Glossaire

Merci à Bernard Bouquin et Martine Trocellier, rédacteurs de "Clefs CEA", pour leur contribution à ce glossaire.

Electrode  
Elément conducteur remplissant des fonctions d'émission, de captation ou de commande, par un champ électrique, des électrons ou des ions (on distingue anode et cathode).
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

Electronvolt (eV)  
unité d’énergie utilisée en physique quantique. 1 eV = 1,6•10-19 joule. Les multiples sont le mégaélectronvolt (MeV, 106 eV) et le gigaélectronvolt (GeV, 109 eV)
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

Empirisme  
méthode qui s’appuie sur la seule expérience
E. De-laborderie, dépêche du 10/01/2007

Endothermique/exothermique  
S'accompagnant d'une absorption/d'un dégagement de chaleur.
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

Energie noire  
Force inconnue responsable d’une accélération de l’expansion de l’univers depuis environ cinq milliards d’années. Son existence semble démontrée par la distance de certaines explosions d’étoiles, les supernovae. Cette force, si son action se perpétue, sera responsable d’un éloignement de plus en plus rapide des galaxies.
pboquet, dépêche du 25/01/2007

Enthalpie  
Fonction définie par la somme de l'énergie interne d'un système et du produit de sa pression par son volume.
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

Entropie (de réaction)  
Fonction d'état qui sert à mesurer le degré de désordre d'un système.
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

EPICA  
Projet multinational européen de forage profond de la calotte glaciaire de l'Antarctique afin d'en étudier les "archives" climatiques et atmosphériques, sur deux sites : Dome C (Concordia Station) et Dronning Maud Land (Kohnen Station).
E. De-laborderie, dépêche du 23/02/2007

ESA (European Space Agency)  
L'Agence spatiale européenne est chargée du développement des activités spatiales indépendamment des programmes nationaux des 17 États membres (non compris le Canada, la Hongrie et la république tchèque qui participent à certains programmes). Avec un budget d'environ 2,9 milliards d'euros, l'ESA gère des programmes obligatoires, notamment scientifiques, et des programmes facultatifs.
E. De-laborderie, dépêche du 23/02/2007

Ethanol  
Alcool (C2H5OH) dérivé de l'hydrocarbure gazeux éthane (C2H6) ou obtenu à partir de matières premières agricoles (bioéthanol).
E. De-laborderie, dépêche du 12/01/2007

Etoile  

Sphère de gaz constituée pour l'esssentiel d'hydrogène et d'hélium en équilibre sous l'action de son propre poids et de la pression de son gaz. Des réactions de fusion thermonucléaire se déroulent dans ses régions centrales. Les étoiles massives (de 10 à 100 fois la masse solaire ) sont très chaudes (10 000-30 000 K en surface). Elles brillent essentiellement  dans l'ultraviolet  et sont de couleur bleue pour nos yeux.

Les petites étoiles brillent peu, sont rouges, et mènent une vie tranquille. Leur température est faible (1 300 K en surface).

Etoile à neutrons: astre  essentiellement composé de neutrons et qui résulte de l'effeondrement ultime d'étoiles bien plus massives que le Soleil.  Leur rayon atteint 10 à 15 km et leur densité 1014g/cm3. Les pulsars ( ou étoiles pulsantes) sont des étoiles à neutrons magnétiques en rotation rapide.

Source: les Clefs du CEA (n°58)

E. De-laborderie, dépêche du 17/11/2009

Eudet  
Projet européen de recherches et développements de détecteurs pour l'International Linear Collider (ILC) Source: ScintillationS
E. De-laborderie, dépêche du 27/08/2008

EURATOM  
Instituée en 1957 par le traité éponyme, la Communauté européenne de l'énergie atomique contribue au développement des activités nucléaires dans l'Union européenne.
E. De-laborderie, dépêche du 23/02/2007

Excitation d’un noyau  
Un noyau d'atome est un ensemble compact de protons et de neutrons liés entre eux. En d’autres termes, les nucléons (protons et neutrons) en agitation permanente sont entassés dans le fond d’un potentiel attractif. Lorsque le noyau est en interaction avec des particules ou d’autres noyaux lors d’une réaction nucléaire, il peut recevoir de l’énergie qui se répartit sous forme cinétique (le noyau acquière une vitesse ou l’augmente) et sous forme d’excitation interne. Ce sont les nucléons constituants qui ont alors une énergie cinétique plus importante et qui stockent ainsi l’énergie d’excitation du noyau. Les nucléons sont plus agités. L’énergie d’excitation va ensuite s’évacuer de façon plus ou moins rapide ; c’est la désexcitation. Pour des valeurs modestes, inférieures à quelques dizaines de MeV, le noyau ne change pas de nature (nombre de protons et de neutrons le constituant). Il libère cette énergie en émettant des photons (notés aussi γ). Pour des énergies plus grandes, des nucléons peuvent s’échapper du potentiel attractif et le noyau change alors de nature. En fait, 7 MeV environ concentrés sur un neutron suffisent pour qu’il sorte du noyau. La désexcitation dépend donc fortement du nombre de nucléons sur lesquels l’énergie d’excitation se répartit, et plus précisément du type de réaction nucléaire ayant excité le noyau. Un maximum d’énergie d’excitation peut être stocké dans le noyau lorsque celle-ci est bien répartie sur tous les nucléons. On parle alors d’un ensemble thermalisé (les nucléons constituants sont en agitation thermique) et d’excitation collective du noyau. Dans ce mode, les forces d’attraction nucléaires ne peuvent cependant retenir un ensemble de nucléons ayant chacun une énergie cinétique moyenne excédant 3 MeV environ. Pour de telles excitations, le noyau se brise en de multiples constituants (nucléons, noyaux d’hélium et petits noyaux). C’est ce que l’on appelle la multifragmentation. Source: Alain Boudard (Irfu-SPhN)
E. De-laborderie, dépêche du 20/03/2008

 

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