Actualités 2021

22 décembre 2021
Un chercheur de DAp-AIM contribue à la découverte du plus grand groupe de planètes « errantes » à ce jour avec une caméra construite par le CEA

Les planètes errantes sont des objets cosmiques insolites dont la masse est comparable à celle des plus grandes planètes de notre système solaire, mais qui ne sont pas en orbite autour d'une étoile et se déplacent librement à leur guise. Jusqu'à présent, on en connaissait peu, mais une équipe d'astronomes, utilisant les données de plusieurs télescopes à travers le monde, vient de découvrir au moins 70 nouvelles planètes errantes dans notre galaxie à seulement quelques centaines d’années-lumières dans la région du Scorpion. Il s'agit du plus grand groupe de planètes errantes jamais découvert, une étape importante vers la compréhension des origines et des caractéristiques de ces mystérieux nomades galactiques.

17 mai 2021

Après une première campagne de tests et mesures particulièrement fructueuse, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI, Dark Energy Spectroscopic Instrument) vient de démarrer avec succès son programme d’observation de 5 ans. La collaboration internationale, sous l'égide du Berkeley Lab, a l’ambitieux projet de réaliser le plus grand relevé de galaxies et quasars pour dresser la carte en 3D de l'Univers la plus précise et élucider le mystère de "l’énergie noire".

Un grand relevé de cinq ans pour cartographier l'Univers et percer les mystères de l'"énergie noire" a débuté officiellement le 15 mai 2021 à l'Observatoire National de Kitt Peak, près de Tucson, en Arizona. Pour mener à bien sa mission, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI) capturera et étudiera la lumière de dizaines de millions de galaxies et d'autres objets lointains dans l'Univers. 

17 mai 2021

Après une première campagne de tests et mesures particulièrement fructueuse, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI, Dark Energy Spectroscopic Instrument) vient de démarrer avec succès son programme d’observation de 5 ans. La collaboration internationale, sous l'égide du Berkeley Lab, a l’ambitieux projet de réaliser le plus grand relevé de galaxies et quasars pour dresser la carte en 3D de l'Univers la plus précise et élucider le mystère de "l’énergie noire".

Un grand relevé de cinq ans pour cartographier l'Univers et percer les mystères de l'"énergie noire" a débuté officiellement le 15 mai 2021 à l'Observatoire National de Kitt Peak, près de Tucson, en Arizona. Pour mener à bien sa mission, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI) capturera et étudiera la lumière de dizaines de millions de galaxies et d'autres objets lointains dans l'Univers. 

11 janvier 2021

Le « cosmic noon », quand l’univers avait 4 à 5 milliards d’années, a marqué une période de formation d'étoiles très active pour la plupart des galaxies. Paradoxalement, environ un tiers des galaxies les plus massives à cette époque étaient mortes et ne formaient plus d’étoiles. A ce jour, la réduction de l'activité de formation d'étoiles est souvent attribuée à des flux gazeux provoqués par la rétroaction des trous noirs supermassifs, mais leur impact sur les galaxies du jeune Univers n'est pas encore définitivement établi.

Grace à l’interféromètre ALMA, une équipe d’astrophysicien dans lequel est fortement impliqué le Département d’Astrophysique/ Laboratoire AIM du CEA Paris-Saclay, a détecté une éjection de gaz exceptionnelle dans une galaxie massive, appelé ID2299. D’après leurs analyses le scénario de cette mort annoncée ne peut pas venir des trous noirs, mais de la fusion de galaxie spirales qui est à l’origine de la galaxie. Et si avec ce nouveau scenario, on revisitait les rapports d’autopsie des galaxies mortes…Les observations quantitatives de cette étude posent question. Les résultats viennent d’être publiés dans la revue Nature Astronomy: https://www.nature.com/articles/s41550-020-01268-x

22 décembre 2021
Un chercheur de DAp-AIM contribue à la découverte du plus grand groupe de planètes « errantes » à ce jour avec une caméra construite par le CEA

Les planètes errantes sont des objets cosmiques insolites dont la masse est comparable à celle des plus grandes planètes de notre système solaire, mais qui ne sont pas en orbite autour d'une étoile et se déplacent librement à leur guise. Jusqu'à présent, on en connaissait peu, mais une équipe d'astronomes, utilisant les données de plusieurs télescopes à travers le monde, vient de découvrir au moins 70 nouvelles planètes errantes dans notre galaxie à seulement quelques centaines d’années-lumières dans la région du Scorpion. Il s'agit du plus grand groupe de planètes errantes jamais découvert, une étape importante vers la compréhension des origines et des caractéristiques de ces mystérieux nomades galactiques.

22 décembre 2021
Un chercheur de DAp-AIM contribue à la découverte du plus grand groupe de planètes « errantes » à ce jour avec une caméra construite par le CEA

Les planètes errantes sont des objets cosmiques insolites dont la masse est comparable à celle des plus grandes planètes de notre système solaire, mais qui ne sont pas en orbite autour d'une étoile et se déplacent librement à leur guise. Jusqu'à présent, on en connaissait peu, mais une équipe d'astronomes, utilisant les données de plusieurs télescopes à travers le monde, vient de découvrir au moins 70 nouvelles planètes errantes dans notre galaxie à seulement quelques centaines d’années-lumières dans la région du Scorpion. Il s'agit du plus grand groupe de planètes errantes jamais découvert, une étape importante vers la compréhension des origines et des caractéristiques de ces mystérieux nomades galactiques.

15 décembre 2021
Une nouvelle étude démontre que la structure spirale de la Voie Lactée est plus désordonnée qu'on le croyait

La Voie Lactée est une galaxie spirale. Si nous pouvions voyager hors de la Voie Lactée nous observerions probablement un disque avec des bras spiraux entourant le coeur central de la galaxie. Mais sans cette vue "'à vol d'oiseau", la forme exacte des bras spiraux de la Voie Lactée reste méconnue puisque nous ne pouvons l'observer que de l'intérieur.

Depuis des décennies les astronomes utilisent diverses méthodes pour déduire la structure de la Voie Lactée et les observations laissent croire que nous résidons dans une galaxie spirale "grand design" (de grand style) ayant des bras spiraux long, fins et bien définis, comme pour Messier 81

L'étude récente d'une équipe incluant un chercheur du Département d'Astrophysique tend à démontrer qu'une section de l'un des bras spiraux emblématiques de la Voie Lactée, le bras de Persée, un bras spiral voisin du Soleil, n'est pas aussi régulier qu'on le croyait. Cette étude, basée sur le croisement de plusieurs bases de données déduites d'observations, permet de mesurer  précisemment la distance de la matière interstellaire et ainsi de positionner les objets en trois dimensions. Elle révèle une structure éclatée et perturbée, indiquant que jusqu'à présent l'identification du bras de Persée déduite des observations pourrait avoir été  le résultat d'un effet de projection, une illusion prédite par W. Burton en 1971.
 

01 décembre 2021
Ultralégère et super rapide

Dans le monde des planètes extrasolaires, « GJ 367 b » est un poids plume. Avec la moitié de la masse de la Terre, la planète récemment découverte est l'une des plus légères parmi les près de 5000 exoplanètes connues aujourd'hui. Il faut environ huit heures à la planète extrasolaire pour orbiter autour de son étoile hôte. Avec un diamètre d'un peu plus de 9 000 kilomètres, GJ 367 b est légèrement plus grande que Mars mais plus petite que la Terre. Ce système planétaire n’est situé qu’à un peu moins de 31 années-lumière de notre planète et il est donc idéal pour une étude plus approfondie de ses propriétés. Sa découverte démontre qu'il est possible de déterminer avec précision les caractéristiques des exoplanètes les plus petites et les moins massives. De telles études fournissent des nouveaux indices pour mieux comprendre comment les planètes se forment et évoluent.

Un groupe international de 78 chercheurs de 49 institutions incluant le Département d’Astrophysique (DAp) du CEA/Irfu a publié ces études dans la revue scientifique Science à partir des observations initiales du satellite Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS) de la NASA/MIT.

« Avec une période orbitale de seulement un tiers d'un jour terrestre, l’année sur GJ 367 b est donc bien inférieure au jour sur Terre, alors que l’étoile ne tourne sur elle-même qu’en 48 jours ce qui fait de l’ordre de 1,7 fois plus lent que notre Soleil » dit Rafael A. García chercheur du CEA qui fait partie de l’équipe.

Le DAp a concentré ses efforts sur la caractérisation de l'étoile hôte avec les données de TESS et de WASP. Ces dernières données nous ont permis de déterminer avec une grande précision la vitesse de rotation de l’étoile (48 jours).  

12 octobre 2021

Les planètes qui sont fortement irradiées par leurs étoiles hôtes développent des atmosphères étendues qui peuvent être sondées pendant les transits. Ces atmosphères subissent la photoévaporation qui peut entraîner des modifications significatives de la masse et de la composition des planètes si elle se poursuit pendant plusieurs giga-années. Ces planètes sont donc précieuses pour comprendre l'évolution planétaire. L’étude de la photoévaporation des exoplanètes pourrait nous renseigner sur l’évolution des atmosphères des planètes de notre système Solaire dont les premières atmosphères auraient été façonnées par ce phénomène. Les exoplanètes nous permettent donc d'étudier ce processus au moment où il se produit. Une collaboration internationale s’est intéressée au système HAT-P-32 (composé de l’étoile du même nom et d’une exoplanète nommée HAT-P-32b) en étudiant deux raies d’absorption : l’hydrogène et l’hélium. Cela leur a permis d’identifier des différences remarquables au cours du transit à la surprise des scientifiques qui pensaient que les Jupiters chauds étaient plutôt stables à la photoévaporation. Bien que cette affirmation reste généralement vraie, HAT-P-32b fait exception à cette règle et montre que notre compréhension de l'évolution planétaire reste incomplète !

09 juin 2021

Une équipe internationale conduite par plusieurs chercheurs du LFEMI/DAp/CEA vient de publier une étude éclairant les mécanismes de formation des grains interstellaires dans les galaxies. C'est l'un des résultats phares de la collaboration européenne DustPedia, regroupant une trentaine de personnes dans six laboratoires : le DAp du CEA-Saclay, l'IAS à Orsay, l'Université de Gand, l'Université de Cardiff, l'Observatoire de Florence et l'Observatoire d'Athènes.

22 avril 2021

Une équipe internationale incluant des chercheurs du département d'Astrophysique (DAp) du CEA/Irfu, travaillant en particulier au laboratoire Dynamique des Etoiles, des (Exo)planètes et de leur Environnement (LDE3) a pu démontrer que les étoiles tournent plus vite que prévu en vieillissant. En utilisant des techniques d'astérosismologie (l’étude des étoiles grâce à la caractérisation de leurs modes d’oscillation par des méthodes sismiques), les chercheurs ont pu analyser pour la première fois un échantillon complet de 91 étoiles couvant des âges de 1 à 13 milliards d’années. Ces données confirment bien que les étoiles les plus âgées freinent moins efficacement leur rotation. Cette découverte apporte un nouvel éclairage sur l’évolution de la rotation des étoiles et devrait permettre de calculer plus exactement l’âge des étoiles. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Astronomy du 22 avril 2021.

28 février 2021
Un prix européen pour des contributions révolutionnaires en astrophysique stellaire

Le prix MERAC 2021 du meilleur début de carrière en astrophysique théorique vient d'être décerné au Dr Antoine Strugarek (CEA Saclay, France) pour ses contributions révolutionnaires en astrophysique stellaire, en particulier pour ses travaux sur la théorie de la dynamo, les prédictions des éruptions solaires et pour des recherches pionnières sur les interactions étoile-exoplanète. Ce prix de la fondation MERAC (Mobilisation pour la Recherche Européenne en Astrophysiqe et Cosmologie) est décerné chaque année par la Société Européenne d'Astronomie (ESA).

10 février 2021

L'imagerie des planètes autour d'étoiles proches qui pourraient potentiellement maintenir la vie est devenue une possibilité grâce aux résultats d'une équipe internationale d'astronomes publiés dans la revue Nature Communications. En utilisant un nouveau système développé pour l'imagerie d'exoplanètes dans l'infrarouge moyen, en combinaison avec une très longue période d'observation, les chercheurs ont atteint la capacité de détecter directement par imagerie des planètes d'environ trois fois la taille de la Terre dans les zones habitables des étoiles proches. Cette expérience, appelée NEAR (pour Near Earths in the AlphaCen Region), a été réalisée à l'aide de VISIR, une caméra infrarouge moyen construite par le Département d'Astrophysique du CEA-IRFU. L'instrument VISIR a été adapté sur un grand télescope de 8 m VLT UT4 (Yepun) au Chili, avec un dispositif spécifique de blocage de la lumière des étoiles et un système d'optique adaptative intégré pour corriger la turbulence atmosphérique. Une planète potentielle de la taille de Neptune à Saturne en orbite autour d'Alpha Centauri a peut-être été identifiée mais nécessite encore une confirmation supplémentaire.

Voir la vidéo : Breakthrough Watch/NEAR

01 juin 2021
Le prix MCAA 2020 lui a été décerné pour son parcours d’excellence dans la collaboration Euclid et son engagement dans la communauté scientifique

Le prix MCAA (Marie Curie Alumni Award) 2020 a été décerné à Valeria Pettorino pour son parcours d’excellence (CEA/Irfu, Saclay) pour ses travaux dans la collaboration Euclid et son engagement dans la communauté scientifique à travers différentes activités de mentorat, d’organisation d’événements, de communication et plus récemment de diplomatie scientifique. Ce prix est remis par l’association MCAA qui est un réseau international de tous les chercheurs ayant reçu une bourse Marie Curie.

Voir : Valeria Pettorino parle de l'énergie noire : de la théorie aux données

17 mai 2021

Après une première campagne de tests et mesures particulièrement fructueuse, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI, Dark Energy Spectroscopic Instrument) vient de démarrer avec succès son programme d’observation de 5 ans. La collaboration internationale, sous l'égide du Berkeley Lab, a l’ambitieux projet de réaliser le plus grand relevé de galaxies et quasars pour dresser la carte en 3D de l'Univers la plus précise et élucider le mystère de "l’énergie noire".

Un grand relevé de cinq ans pour cartographier l'Univers et percer les mystères de l'"énergie noire" a débuté officiellement le 15 mai 2021 à l'Observatoire National de Kitt Peak, près de Tucson, en Arizona. Pour mener à bien sa mission, l'instrument spectroscopique pour l'énergie noire (DESI) capturera et étudiera la lumière de dizaines de millions de galaxies et d'autres objets lointains dans l'Univers. 

10 décembre 2021
Succès de la campagne d’étalonnage du modèle de vol

Le télescope à rayons X MXT, un des deux instruments sous responsabilité française de la charge utile du satellite sino-français SVOM, vient de franchir une étape importante dans le déroulement du projet, l’étalonnage de l’instrument. Trois semaines intensives de travail, entre octobre et novembre 2021, ont été nécessaires aux équipes du CNES et du CEA, avec le support de l’IJCLab d’Orsay, de l’Université de Leicester et du MPE de Garching pour vérifier que ses performances répondaient parfaitement au cahier des charges scientifiques. Cet étalonnage, opéré à l’installation Panter du MPE, s’est déroulée au cours de plusieurs phases, toutes franchies avec succès. MXT est dorénavant prêt pour poursuivre son aventure, l’intégration sur la plateforme du satellite SVOM en 2022, le lancement à bord de la fusée Longue Marche 2C en 2023 pour ensuite accomplir avec les autres instruments du projet sa mission de découverte des sursauts gamma et du ciel transitoire.

14 septembre 2021

 

Le 1er juin 2021, la solution logicielle open source Gammapy a été sélectionnée par l’observatoire CTA (Cherenkov telescope array) comme outil d’analyse de haut niveau (Science Tools) pour la réduction et modélisation des données collectées par son futur réseau de télescopes en cours de déploiement au Chili et dans les îles Canaries. Gammapy a bénéficié de la participation de quelques 70 scientifiques du monde entier avec une forte implication de laboratoires allemands et français, dont le département d’astrophysique à l’Irfu (Irfu/DAp).

A travers des contributions sur les méthodes d'analyses et la visualisation des données ainsi qu'une place au comité de pilotage, le DAp a pu contribuer à ce succès.

 

04 juin 2021

Le 29 août 2019, les scientifiques de la collaboration H.E.S.S. enregistrent une explosion cosmique parmi les plus brillantes jamais observées dans l’Univers. Ce sursaut gamma a émis les photons les plus énergétiques jamais détectés dans ce type d’événement. Sous la direction des chercheurs de l’Irfu, les observations ont continué pendant plusieurs jours. L’analyse des données recueillies remet en question l’origine des rayons produits lors de l’explosion. Ces résultats font l’objet d’une publication par l'équipe internationale à laquelle participent des chercheurs du CEA et du CNRS dans la revue Science le 4 juin 2021.

H.E.S.S. , situé en Namibie, est un système de cinq télescopes atmosphériques imageurs Cherenkov qui étudie les rayons cosmiques depuis 2003. En 2016, les caméras des quatre premiers télescopes  ont été entièrement remises à neuf en utilisant une électronique de pointe et en particulier la puce de lecture NECTAr conçue par un laboratoire du DEDIP/Irfu.

L'analyse de ce sursaut gamma exceptionnel a été pilotée par un physicien du groupe d'astroparticules du DPHP/Irfu.

28 mai 2021
La caméra MXT de la mission SVOM vient d'être assemblée et livrée par le CEA

Une caméra à rayons X, destinée à équiper le satellite sino-français SVOM, vient d'être assemblée et livrée par les scientifiques et techniciens de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers (CEA/ Irfu). Ce prototype de haute technologie captera les photons de haute énergie (rayons X) émis lors de l’explosion d’étoiles massives ou la fusion d'astres denses. La caméra, particulièrement compacte et innovante, intègre dans un volume très limité, une chaîne de détection complète, un contrôle thermique actif et une roue à filtre. Elle va être placée au foyer d'un télescope de 1,15 m de longueur pour constituer le MXT (Microchannel X-ray Telescope). Avec un champ de vue de 1 degré carré, pour seulement 35 kg de masse, le télescope MXT, muni d'une optique originale "à facettes"inspirée des yeux de homard, va permettre de localiser, avec une précision meilleure que 2 arcmin, la position des plus puissantes explosions cosmiques de l’Univers. Après différents  essais, dont une campagne d’étalonnage en Allemagne, l'ensemble sera expédié en Chine en novembre 2021 pour être intégré au satellite SVOM dont le lancement est prévu fin 2022.

Voir : la vidéo du montage de la caméra MXT en salle blanche

27 mai 2021
Des simulations numériques retracent l'origine des fusions de trous noirs stellaires

Depuis la détection par les interféromètres de la collaboration LIGO-Virgo d’ondes gravitationnelles provenant de la fusion de deux trous noirs, les binaires de trous noirs comptent parmi les objets célestes qui intriguent le plus les scientifiques. Une équipe d’astronomes, dont des chercheurs du Département d’Astrophysique/ Laboratoire AIM du CEA Paris-Saclay et du laboratoire APC, ont déterminé, grâce à plus de 60 000 simulations numériques d’évolutions stellaires, les caractéristiques des progéniteurs à l’origine des fusions de binaires de trous noirs de masse inférieure à 10 masses solaires. Selon cette étude, une phase dans l’évolution du système binaire dite phase d’enveloppe commune joue un rôle essentiel dans le processus conduisant, ou non, à la fusion des deux trous noirs. Ces travaux font l’objet d’un article à paraître dans la revue Astronomy & Astrophysics.

 

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