Historique et principaux jalons
- avec les données accumulées entre 1994 et 1998 : observation d'un "signal" compatible avec l'existence d'un lepto-quark.
Mais les données ultérieures ont prouvé que ce n'était qu'une fluctuation statistique.
- en 2000 : mise à jour de l'expérience
Juin 2001 : redémarrage de la machine Hera après un arrêt de 9 mois
(pour améliorations des performances de la machine et des
détecteurs)
Eté 2003 : mesure de la section efficace de Diffusion Compton Profondément
Virtuelle (DVCS), i.e. production d'un photon réel : e+p -> e+p + gamma
Fin 2003 : les performances de Hera se rapprochent des performances
nominales.
31 décembre 2003 Amélioration sensible des performances de Héra
La seconde campagne de prise de données auprès du collisionneur HERA a commencé fin 2003. La luminosité accumulée en collision électron-proton a été accrue d’un facteur dix par rapport aux données de la phase 1. Le nombre de collisions en mode positron-proton a quant à lui été doublé.
- 2004 : publication de l'analyse générique. Analyse globale de toutes les topologies possibles jusquu'à 5 particules dans l'état final. Conclusion est qu'il n'y a pas d'écart significatif observé par rapport aux prédictions du Modèle standard.
- 2005 : publication de la mesure de la section efficace de Diffusion Compton Profondément
Virtuelle (DVCS) et comparaison aux derniers modèles existants.
- 2006 : publication de la mesure de la fonction de structure diffractive du proton (F2D), i.e. dans les réactions de diffusion inélastique profonde pour lesquelles le proton ressort intact du processus.
- 2007 : publication en cours sur une nouvelle mesure du processus DVCS. Dans cet article, nous étudions également la structure transverse du proton, i.e. on réalise une "tomographie" du proton.
Faits marquants
- première mesure (de précision) de F2 (fonction de structure du proton) avec les données de 1994
Perspectives
Depuis juillet 2007, l'expérience est en cours de démontage.
La perspective principal des réultats de H1 concerne le LHC :
les densités de partons (quarks et gluons) dans le proton mesurées par H1
ont bien évidemment un impact direct sur toute la physique du LHC.
Egalement, les intercations diffractives présentent un intérêt non négligeable
pour tout une partie de la physique du LHC.