21 septembre 2015

La collaboration Nucifer, rassemblant des physiciens du CEA de l’Irfu (DSM), de la DEN, de la DAM, de Subatech Nantes (CNRS) et du Max Planck Institut d'Heidelberg, publie le 21/09/2015 les premiers résultats de l’expérience (http://arxiv.org/abs/1509.05610) et démontre la faisabilité et l’efficacité de la « neutrinométrie » des réacteurs nucléaires au stade de pré-industrialisation. Nucifer fonctionne automatiquement, auprès du réacteur Osiris sur le centre de Saclay, et détecte les antineutrinos électroniques créés dans les chaînes de désintégration des produits de fission nucléaire comme attendu. La sensibilité à la composition isotopique du combustible  dans le cœur d’Osiris a été chiffrée. Ces premiers résultats sont prometteurs et pourraient à terme avoir une application au profit de l'AIEA (l’Agence Internationale de l’Energie Atomique).

30 juin 2015

Chacun de nous est traversé en permanence par des particules, appelées muons, issues de l’interaction du rayonnement cosmique naturel avec l’atmosphère terrestre. En utilisant des détecteurs issus de la recherche fondamentale, une équipe du SPhN et du Sédi a récemment mis au point un petit télescope muonique d’une très grande précision permettant de reconstruire la trajectoire de ces particules. L’intérêt ? Utiliser l’absorption de ces muons dans la matière pour imager l’intérieur d’un objet. Une première muographie du château d’eau du Centre de Saclay a permis de valider le fonctionnement de ce télescope en imagerie statique et même dynamique. Le tout avec 25W, soit une ampoule basse consommation.

25 novembre 2015

« Ne croyez pas ce que votre cœur et votre raison voient mais ce que vos yeux voient, » plaidait l’astrophysicien et prix Nobel de physique, Adam Riess, à propos de ses recherches. Mieux voir le cosmos pour mieux comprendre l’architecture des superamas de galaxies, est précisément le défi relevé par le Sedi/Lilas grâce à la mise au point du logiciel SDvision. Grâce à ses performances de visualisation 3D, le logiciel a contribué à l’identification d’une mini structure dont le bassin d’attraction est équilibré par Laniakea, Perseus-Pisces, et Coma,  trois grands superamas. Rencontre avec Arrowhead, nouvelle admise dans la cartographie du cosmos.

15 juillet 2015

Hélène Courtois de l'Institut de physique nucléaire de Lyon (Université Claude Bernard Lyon 1/ CNRS), en collaboration avec Daniel Pomarède de l'Institut de Recherche sur les Lois Fondamentales de l'Univers (CEA) et le Leibniz-Institut Für Astrophysik de Postdam en Allemagne, a mis en évidence une super autoroute cosmique sur laquelle voyagent les galaxies satellites et qui les focalise vers les grandes galaxies. Ces travaux viennent d'être publiés dans la revue MNRAS.

 

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