Les besoins en puissance de calcul pour la dynamique de faisceaux intenses vont croissants.
Les études d’erreurs nécessaires pour déterminer la sensibilité d’un accélérateur aux
imperfections réclament des calculs de plus en plus lourds (mémoire), longs (temps CPU) et
nombreux (statistiques). Une façon de répondre à cette demande est évidemment d’utiliser des
calculateurs de plus en plus puissants et, par voie de conséquence de plus en plus coûteux.
Ces supercalculateurs sont le plus souvent composés de nombreux processeurs (16, 32, 256 et
plus parfois). Cette approche fut longtemps la seule utilisée. Elle est d’ailleurs toujours très
compétitive pour le calcul parallèle et lorsque un processus unique mais gourmand doit être
lancé. Aujourd’hui, une approche plus économique se développe dans de nombreux
laboratoires. Elle consiste à relier via un réseau, dédié ou non, des PCs. Cet ensemble
constitue un cluster. Selon les logiciels utilisés pour la gestion du cluster, un calcul parallèle
ou multi paramètre peut être distribué sur cette ferme de PCs. L’argument économique est
évident et peut être poussé à l’extrême en n’utilisant que des machines déjà dans le parc. Il
n’est alors pas nécessaire de débourser le moindre centime supplémentaire pour le matériel.
Des entreprises, comme EDF, proposent d’utiliser les PCs de bureautique durant la nuit et les
week-ends. Cette approche est pertinente pour le calcul multi paramètre qui se composent de
nombreux processus chacun relativement peu gourmands en ressources. L’étude d’erreurs
d’un accélérateur rentrant dans cette catégorie1, le développement d’un cluster utilisant le
réseau LAN local a été réalisé au SACM. Ce rapport détaille les principes de la couche
logiciel qui gère le cluster : architecture client/serveur, l’interface dans TraceWin pour la
gestion du client. |
