Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'Univers

Direction de la recherche fondamentale

Hommages à Georges Charpak

Georges Charpak était un physicien du CERN. Il a croisé la route de beaucoup de personnes tout au long de l'histoire des différents laboratoires du CEA, du DPhN, DPhPE, du DAPNIA et maintenant Irfu. Des proches collaborateurs, des collaborateurs ponctuels, témoignent de leur vécu et partagent avec nous leurs souvenirs comme appartenant à la mémoire collective de l'institut
Photo prise en Corse à deux pas de l'école de Cargèse, fameuse école d'été de physique. De gauche à droite Georges Charpak, l'épouse de Ioannis Giomataris, et Ioannis	Témoignage de Ioannis Giomataris Ingénieur au Sedi C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris le décès de Georges Charpak. Pendant 30 ans nous étions compagnons d'une longue route, en travaillant ensemble, en discutant et en essayant de résoudre les problèmes souvent les plus compliqués en physique. Nous avons imaginé et développé plusieurs nouveaux détecteurs des particules ionisantes.... Suite du témoignage de Ioannis Giomataris	Preprint DAPNIA du premier article sur les Micromegas en 1995
Philippe Mangeot posant entre les 2 plans de chambres multi-fils associés à des empilages de grilles métalliques pour convertir les gammas d’annihilation de 511 KeV. Dès les années 70, la détection appliquée au domaine biomédical intéressait déjà George Charpak.	Témoignage de Philippe Mangeot conseiller scientifique au Sedi A la fin des années 70, Georges Charpak fut conseiller scientifique au CEA. Avec son charisme et son enthousiasme, il parvint à convaincre son ami Pierre Lehmann, alors directeur du département de physique des hautes énergies, d'engager le développement d'une application des chambres multi-fils au domaine biomédical. Il s'agissait de mettre au point... Suite du témoignage de Philippe Mangeot
Une des premières utilisations en physique de la célèbre chambre Micromégas a été avec l'expériences Compass. Sur cette photo prise en 2001 on voit Alain Magnon, Claude Marchand , Fabienne Kunne, Philippe Rebourgeard et Georges Charpak, devant la chambre Micromegas de Compass.	Témoignage d' Alain Magnon conseiller scientifique au SPhN J'ai croisé Georges Charpak la première fois au CEA, en compagnie de mon tuteur de stage, Christophe Tzara, en 1967. Ma dernière rencontre, hélas via vidéo-conférence, fut le 9 Mars 2009 lors du colloque organisé par Rolf Heuer au CERN en l'honneur des prix Nobel. Je tiens à rappeler quelques souvenirs personnels... Suite du témoignage d'Alain Magnon
Témoignage de Philippe Leconte Dans les années 70, à l'époque du DPhN, Philippe Leconte a été (avec Jean Mougey) le principal artisan de la salle de diffusion d'électrons, appelée HE1. A la création du Dapnia il est devenu Chef du SIS pendant quelques années. J'ai rencontré Georges de nombreuses fois et j'aimerais faire partager quelques moments de ces expériences. La première fois, c'était en juillet 1967 au MIT à Cambridge, Massachusetts, USA. Le MIT était en train de construire l'accélérateur linéaire nommé « Bates ». A Saclay, l'Accélérateur Linéaire de Saclay était en cours de réalisation à l'Orme des Merisiers.... Suite du témoignage de Philippe Leconte
	Témoignage d'Alain Boudard Physicien au SPhN Dans les années 68-69, le projet de spectroscopie magnétique pour des protons de 1 GeV se concrétise avec un rapport (Birien, Saudinos,Thirion) décrivant la ligne magnétique de ce qui sera la SPES auprès du synchrotron SATURNE. La détection n'est pas encore décidée... Suite du témoignage d'Alain Boudard
G. Charpak en compagnie de M. Turlay, chef du département, et Philippe Catillon chef de service du DPhN/HE, au DPhN d'avant le DAPNIA, lors de sa visite au DAPNIA avec une délégation ministérielle en 1992.
Un des premiers prototypes de micromégas avec son électronique (1997)	Témoignage de Jacques Derré conseiller scientifique au SEDI Georges rayonnait d'enthousiasme pour ses chers détecteurs. La preuve. Un jour que je manipais à Saclay avec Ioannis Giomataris sur quelque détecteur micromégas, le taux de comptage s'est soudain élevé anormalement. C'était Georges qui nous rendait visite avec, je l'appris alors, son pace-maker implanté dans sa poitrine. Même si la mesure était faussée, les discussions commençaient toujours positivement puis divergeaient rapidement pour notre plus grand plaisir. Merci Georges pour m'avoir communiqué ton enthousiasme.
Témoignage de Gérard Marel Gérard Marel est un physicien à la retaite qui a travaillé au SPP. L'expérience pour la détection des neutrinos, CDHS, auprès du SPS utilisait des chambres à dérive de grandes dimensions dont l'étude et la réalisation avaient été confiées à notre laboratoire, à l'époque dans les années 70, le DPhPE (Saclay). Suite du témoignage de Gérard Marel	Succession de chambres à dérive sur l'expérience CSHD, première expérience de neutrino au SPS (Crédit Cern)
Bibliographie Un extrait de livre relatant la collaboration de Charpak avec le DPhN sur la radiographie par diffusion nucléaire. Extrait du premier livre de G. Charpak co-ecrit avec Dominique Saudinos, La Vie à Fil Tendu, publié chez Odile Jacob en 1993, pages 173 à 176, narration de l'épopée "Radiographie par Diffusion Nucléaire" à Saturne et au DPhN/ME (un des services de physique nucléaire du département de l'époque DPhN). Extrait de La Vie à Fil Tendu Une petite sélection des livres écrits et co-écrits par Charpak Sélection de livres Une petite sélection d'articles scientifiques Sélection d'articles scientifiques

A propos de la radiographie par diffusion nucléaire de protons

Extrait de la thèse de J.C. Duchazeaubeneix, « Radiographie par Diffusion Nucléaire de protons d’énergies intermédiaires », 1982 : principe de la méthode p.3-6, et description du dispositif expérimental p.23-34.
Extrait de la thèse de J.C. Duchazeaubeneix, « Radiographie par Diffusion Nucléaire de protons d’énergies intermédiaires », en 1982

	Vue du poste expérimental de Radiographie par Diffusion Nucléaire de Saclay (illustration tirée de la thèse de J.C Duchazeaubeneix, 1982)
Portrait photo inédit de G. Charpak, réalisé chez lui, en 1994, par la photographe Katleen Blumenfeld (épouse d’Henry Blumenfeld, ex. Dphpe - Stipe , qui a également travaillé avec G. Charpak en 78)