L'Université Paris-Saclay
Depuis 2010, l'Irfu s'est fortement impliqué dans la construction de l'Université Paris-Saclay. Elle a notamment participé activement au conseil d'administration du Conseil consultatif académique, qu'elle a présidé jusqu'à la sélection du Sénat académique en 2015. De même, un membre de l'Irfu siège au nom du CEA au Conseil de surveillance de la recherche de l'Université Paris-Saclay.
L'institut a joué un rôle moteur dans la création du LabEx P2IO qu'il coordonne. Il en va de même pour la création des départements de recherche "Physique des deux infinis (P2I)" et "Science de la Planète et de l'Univers (SPU)". Plusieurs chercheurs de l'Institut sont directement impliqués dans la gouvernance de ces deux départements.
L'institut est également coopérateur de l'école doctorale PHENIICS et membre du conseil d'administration de l'école doctorale A&A.
Le site de l'Université Paris-Saclay
Le labex P2IO, Physique des 2 Infinis et des Origines, est l’un des 100 laboratoires d’excellence (labex) approuvés par le gouvernement en Mars 2011 dans le cadre des Investissements d’avenir financés par le Grand Emprunt de 2010. Il s'appuie sur une concentration unique de laboratoires du sud Ile-de-France de premier niveau mondial qui couvrent un champ disciplinaire très large (physique des particules, physique nucléaire, physique des astroparticules, astrophysique, sciences des accélérateurs) tant sur le plan expérimental que théorique ou l'instrumentation et ses interfaces.
Les laboratoires et équipes partenaires relèvent de 5 tutelles : CEA, CNRS, Ecole Polytechnique, Université Paris Sud, et Université Paris Diderot.
P2IO regroupe plus de 1800 personnes enseignants chercheurs et ingénieurs.
Il agit comme tout réseau, d’une manière directe, en finançant un certain nombre d’actions, et de manière plus indirecte, en favorisant une meilleure concertation entre ses membres et en offrant un point de contact pour les partenariats extérieurs, notamment sur le Plateau de Saclay.
L’Irfu est representé au comite de pilotage de ce LabEx. Depuis 2012, un chercheur en est soit le coordinateur, soit le coordinateur adjoint; l’administration est assurée par une assistante de direction de l’institut. Un nombre important de chercheurs-ingénieurs ont pris part aux différents groupes de travail structurant le LabEx, ainsi qu’aux comités de sélection examinant les réponses aux appels d’offre. L’ensemble des actions menées par P2IO sont fédératrices, impliquant nécessairement, pour etre financées, que les équipes soient issues de plusieurs laboratoires du LabEx.
D'autres Labex mènent des actions autour des thèmes de l'Irfu
Il rassemble trois laboratoires fondateurs (AIM, APC et IPGP) ainsi que l’ONERA. L’expertise des quatre partenaires inclut la Terre et les sciences environnementales (IPGP), les sciences planétaires (IPGP, AIM), l’astrophysique des hautes énergies (AIM, APC), la cosmologie, la physique fondamentale (APC) et l’aérospatiale (ONERA).
Des chercheurs de l'Irfu sont membres de ce labex.
Il permet à La France de se doter d'un laboratoire multidisciplinaire, fer de lance dans la compétition mondiale sur la détection haute technologie d'images dans les domaines infrarouge et submillimétrique. Il s'appuie sur le regroupement à Grenoble des acteurs européens principaux dans les développements haute technologie. Regroupant recherche, industrie et enseignement, il réunit l'ensemble des compétences et expertises requises, et il mutualise les moyens pour couvrir la chaîne complète de la conception technologique, à la réalisation de l'instrument de détection, et à son application dans les grandes missions spatiales et au sol.
L'Irfu est partenaire de ce labex.
Les recherches menées par les partenaires du labex ENIGMASS visent à dévoiler les lois fondamentales de la physique en explorant l'origine de la masse des particules élémentaires, l'origine de la matière noire et de l'énergie noire, l'unification des forces, etc. Il renforce les liens entre leurs laboratoires et les universités, et de se préparer à relever de nouveaux défis en construisant dans les Alpes un centre d'expertise unique dédié à la recherche fondamentale, à la formation et au transfert de technologie.
Il est dirigé par un consortium de quatre laboratoires : le LAPP, le LPSC, le LAPTh et le LSM.
Le labex Ocevu (Origines, Constituants & ÉVolution de l’Univers) est un projet fédératif visant à explorer les grandes problématiques de la physique contemporaine sur l’histoire de l’Univers, ses origines et ce qui le compose : origine des rayons cosmiques de très haute énergie, nature de l’énergie noire et de la matière sombre, formation des premières étoiles et galaxies, recherches de nouvelles théories en physique des particules et en cosmologie. Pour répondre à ces grandes questions scientifiques qui se situent à l’interface de la cosmologie, de la physique des astroparticules et des particules, le Labex OCEVU fédère toute la communauté scientifique et universitaire de l’arc Sud de la France, Marseille – Montpellier – Toulouse, travaillant sur ces thématiques de recherche et catalyse des collaborations entre les différentes équipes autour de projets interdisciplinaires.
Le département P2I, Physique des deux infinis, mobilise plus de 1500 personnes autour des questions fondamentales de la physique des deux infinis et des thématiques interdisciplinaires avec lesquelles il a de fortes interfaces : Santé et Énergie Nucléaire.
Membres d’un pôle de recherche reconnu sur le plan international (notamment auprès de TGIR tels que ceux du CERN), les équipes de P2I s’attachent à répondre aux questions concernant les constituants élémentaires de l’Univers et les lois fondamentales qui gouvernent leurs évolutions. Ceci regroupe de manière schématique la physique des particules, la physique nucléaire, les astroparticules et la cosmologie tant d’un point de vue expérimental que théorique.
Ses équipes de recherche et ses ingénieurs ont une expertise scientifique et technique parfois unique au niveau national dans des domaines avancés tels que les accélérateurs de particules, les détecteurs, les imageurs, la microélectronique, l’électronique ultra-rapide, l’informatique distribuée, la mécanique de très haute précision ou les aimants supraconducteurs.
En s’appuyant sur ses compétences expérimentales et théoriques, le Département P2I a su développer, depuis plusieurs décennies, de nombreuses activités interdisciplinaires sur lesquelles il apporte une expertise souvent unique. Les contributions originales des équipes P2I sont également reconnues dans les domaines connexes : exploration de la matière, biologie et environnement. L’ensemble de ces activités fondamentales et appliquées conduit à un large éventail de retombées sociétales qui peuvent être directes au travers des axes thématiques interdisciplinaires (Santé et Energie Nucléaire) ou indirectes via les actions de valorisation, le renforcement de réseaux d’entreprises et les liens avec le monde économique.
Outre ses objectifs scientifiques et les retombées sociétales associées, le Département P2I porte de nombreux cursus de formation et de fortes actions de vulgarisation.
Les axes thématiques de P2I sont:
Les départements de l'Irfu membres de P2I sont le DACM, le DEDIP, le DIS, le DPhP et le DPhN.
De nombreux membres de l'Irfu sont impliqués dans le comité de pilotage et les axes thématiques de P2I.
Le département SPU, Sciences de la Planète et de l'Univers, coordonne et anime les communautés de recherche du périmètre Paris-Saclay traitant des sciences de la Terre et de son environnement et de l’astrophysique. Le champ scientifique du département se décline en quatre grands axes thématiques :
Une caractéristique des recherches menées dans le département est leur interdisciplinarité, génératrice d’interfaces avec plusieurs autres départements, notamment en physique (PhOM, P2I, EOE, MEP). On peut citer les principales disciplines : physique, chimie, mécanique, aéronomie, géologie, hydrologie, géophysique, géochimie environnementale, écologie, agronomie, sciences de l’ingénieur, mathématiques appliquées, éléments de la biologie et de l’informatique… Un exemple de thématique transversale, à l’interface avec l’écologie et les sciences humaines (SDV, SHS), est l’environnement, qui fait l’objet d’un projet d’institut sur Paris-Saclay. Dans le domaine de l’astrophysique, il existe un lien fort entre cosmologie et astroparticules (P2I).
En termes d’outils, les scientifiques du département abordent l’étude du système Terre et de l’Univers par la réalisation et l’exploitation de données d’instruments pour les grands observatoires dans l’espace et au sol, ou aéroportés, la réalisation de plateformes instrumentales transverses destinées à l’analyse d’échantillons naturels, ou aux essais et tests d’instruments de mesure, les activités de modélisation, les simulations numériques, l’étude d’analogues en laboratoire.
La réalisation d’instruments spatiaux pour l’observation de la Terre et de l’Univers constitue une spécificité forte du département, qui développe un projet de réseau spatial sur Paris Saclay.
Les départements de l'Irfu membres de SPU sont le DAp, le DEDIP, le DIS et le DPhP.
De nombreux membres de l'Irfu sont impliqués dans le comité de pilotage et les axes thématiques de SPU.
L’école doctorale PHENIICS (Particules, Hadrons, Énergie, Noyau, Instrumentation, Imagerie, Cosmos et Simulation) est l’école doctorale d’Ile-de-France dont les thématiques sont centrées sur la physique subatomique ; sa particularité est de fédérer des étudiants allant de la physique appliquée à la physique fondamentale dans ce domaine. Elle s’appuie pour cela sur un réseau unique d’unités de recherche sur ce thème, situées dans le périmètre Paris-Saclay.
Le périmètre scientifique de l’école doctorale PHENIICS est composé de la physique des particules et de la physique du noyau auxquelles sont naturellement associés la cosmologie et les phénomènes astrophysiques, l’énergie nucléaire, la physique théorique quand elle est en lien avec l’expérience (phénoménologie, théorie quantique des champs, gravitation, problèmes à N corps, etc.).
Dans le domaine de la physique des hautes énergies, l’école doctorale couvrira un panorama allant de la physique fondamentale, à la physique appliquée et sociétale.
De manière plus détaillée, les thèmes majeurs de PHENIICS sont (par ordre alphabétique) :
L’école Doctorale A&A (Astronomie et Astrophysique d’Ile-de-France) offre aux diplômés issus d’études de physique et de mathématiques une formation à, et par la recherche dans le vaste domaine interdisciplinaire de l’astronomie et de toutes ses techniques d’observation, de mesure et de calcul.
Elle propose aux physiciens et mathématiciens une formation à et par la recherche dans le vaste domaine interdisciplinaire de l’astronomie et de toutes ses méthodes d’observation, de mesure et de calcul. Elle couvre un champ dont le développement est considérable et incessant : découverte des planètes extrasolaires, renouveau de la cosmologie à l’interface de la physique des particules, développement de l’astrochimie, exploration in situ du système solaire, navigation spatiale, planétologie à l’interface avec les sciences de la planète Terre. De puissants outils d’observation sont en préparation, aussi bien dans l’espace qu’au sol, affirmant la place de l’Europe, faisant appel à une grande diversité de technologies avancées (optique, métrologie, cryogénie, automatique..).
L'Irfu, par l'intermédiaire du Ganil, coopère également auprès de l'école doctorale PSIME.
L'école doctorale PSIME regroupe environ 310 doctorants encadrés par 224 HDR (Habilités à Diriger les Recherches). Les thèses sont préparées au sein de 12 unités de recherche normandes reconnues par le CNRS, le CEA ou le Ministère de la Recherche. A ces laboratoires s'ajoutent le GANIL (Grand Accélérateur National d'Ions Lours) et l'ESITC Caen (Ecole Supérieure d'Ingénieurs en Travaux de la Construction de Caen).
Ces unités sont rattachées aux établissements : l'Université de Caen Normandie, l'ENSICAEN, l'Université Le Havre Normandie, l'Université de Rouen Normandie et l'INSA Rouen Normandie.
L'objectif de l'ED PSIME est de former des docteurs spécialistes, capables de mener des projets scientifiques de haut niveau en lien avec les forces scientifiques régionales :