Projets 2017

22 février 2017
Development of innovative detectors for Positron Emission Tomography

Positron emission tomography (PET) is a powerful nuclear imaging technique used widely nowadays in oncology, cardiology and neuropsychiatry.

The PET technology consists in injecting the patient with a radioactive tracer, of interest to probe a biochemical process. The decay of the tracer emits a positron which annihilate with an electron. As a result of the annihilation, two photons with energy 511 keV are emitted back-to-back and registered by the dedicated detectors. The line-of-response connects the two points where photons are detected and allow to reconstruct the tracer distribution when large statistics events have been accumulated.

The CaLIPSO group works on the development of the the fast and precise light detection technique using Cherenkov and scinitillation photons to boost the time-of-flight (TOF) performance of PET scanners.

04 décembre 2017
Spectroscopy and Identification of Rare Isotopes Using S3

L’accélérateur supraconducteur de l’installation Spiral2 au Ganil va fournir des faisceaux de très haute intensité au Super Séparateur Spectromètre S3. Ces expériences ouvriront de nouvelles perspectives pour l’étude des noyaux rares et les mécanismes de réaction à faible section efficaces, aux limites de la stabilité nucléaire. L’étude de ces noyaux instables a été identifié comme un aspect majeur du programme de physique de l’installation Spiral2-Phase 1 qui fournira des faisceaux d’ions lourds stables d’une intensité inégalée.

L’objet de recherche principal de ce programme est l'étude de la formation des noyaux superlourds et très déficients en neutrons. Ces noyaux pourront être produits en grande quantité par réaction de fusion-évaporation. Sélectionnés par le spectromètre S3, ils pourront notamment être étudiés par la mesure de leurs décroissances radioactives.

 

29 juin 2017

FRESCA2 est un aimant dipolaire de 1,5 m de long conçu pour fournir un champ central de 13 T à 4,2 K dans une ouverture de 100 mm avec une homogénéité de l’ordre du % sur 700 mm.

La géométrie retenue est une configuration en blocs ; chaque pôle est constitué de 2 bobines « racetrack », formées chacune de deux couches de conducteur ayant les têtes inclinées pour dégager l’ouverture. Le conducteur est un câble en Nb3Sn de type Rutherford, constitué de 40 brins de 1 mm de diamètre.

14,6 T @ 1.9 K : record de champ pour un dipôle de 100 mm d’ouverture.

Lors d’une première phase de test au CERN dans la station de test cryogénique du SM18, le dipôle FRESCA2 avait atteint un champ de 13.3 T (cf. fait marquant du 20/09/2017).  Après augmentation du préchargement mécanique de l’aimant, une nouvelle série de tests en avril 2018 a permis au dipôle FRESCA2 d’atteindre 14,6 T à la température de 1.9 K, un nouveau record de champ pour un dipôle de cette ouverture. Lors de ces essais, la stabilité de son fonctionnement a été validée respectivement à 14,4 T et 1.9 K et à 13.6 T et 4,5 K. Le dipôle a ainsi été qualifié : il va pouvoir maintenant être utilisé comme une station d’essai pour accueillir en particulier les tests de petits aimants réalisés à partir de supraconducteur à haute température critique.

07 décembre 2017
STErile REactor Oscillation experiment

Motivation de l'expérience

L’objectif de l’expérience Stereo est la recherche d’une nouvelle particule: un neutrino stérile qui aurait une masse de l’ordre de 1 eV. L’existence d’une telle particule serait une évolution majeure du Modèle Standard, notre description actuelle des constituants élémentaires de la matière et de leur interaction. Sa découverte ouvrirait la voie à un nouveau pan de physique fondamentale à explorer, avec l’existence potentielle d’autres états de neutrinos stériles. Les neutrinos constituant le plus grand nombre de particules de matière dans l’univers, les conséquences de neutrinos stériles s’étendent en astrophysique (mécanisme d’explosion des étoiles et nucléosynthèse associée) et en cosmologie (formation des structures à grande échelle dans l’univers).

Un neutrino est dit stérile lorsqu'il ne couple pas à l'interaction faible. En-dehors des effets gravitationnels à très grande échelle, le seul moyen d'observation "directe" d'un neutrino stérile est alors sa participation au mécanisme d'oscillaton. Un phénomène déjà observé entre les trois saveurs connues de neutrinos (νe,νμ,ντ). Dans le cas du stérile, son mélange avec les autres neutrinos se traduirait par une nouvelle disparition, périodique en fonction de la distance de parcours, qui se supperposerait aux effets déjà connus (figure 1). Dans le cas des neutrinos émis par les réacteurs nucléaires, une telle disparition "anormale" a été récemment mise en évidence par des travaux menés à l'Irfu. Suite à une ré-évaluation des taux de neutrinos prédits, l'ensemble des valeurs mesurées entre 10 et 100 m se retrouve en net déficit par rapport à la prédiction (ligne pointillée rouge de la figure 1). L'interprétation de ce déficit comme une possible oscillation vers un neutrino stérile a lancé un programme de plusieurs expériences à travers le monde pour rechercher ce qui serait la signature indiscutable du neutrino stérile: un nouveau pattern d'oscillation (disparitions périodiques) à très courte distance d'une source intense de neutrinos. Stereo est l'une de ces expériences. Elle regroupe une collaboration du CEA-Irfu, des laboratoires CNRS-LPSC de Grenoble, CNRS-LAPP d'Annecy, de l'Institut Laue-Langevin de Grenoble et du Max-Planck Institut für Kernphysik de Heidelberg.

 

Articles de l'Irfu à l'origine de "l'anomalie réacteur":

 

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