Rayonnements et particules pour l'art et l'archéologie
Luicile Beck
Laboratoire JANNUS, DEN-SRMP
Vendredi 13/06/2014, 11:00-12:00
Bat 703, p 45, CEA Saclay, Orme des Merisiers
La lumière visible et les rayonnements X, ultraviolets, infrarouges jouent un rôle majeur
dans l’étude des œuvres d’art depuis près d’un siècle. Grâce aux rayons qui éclairent et
traversent les œuvres sans les endommager, la photographie et la radiographie ont été
mises à profit pour « voir l’invisible ». On peut découvrir ou redécouvrir ainsi des
dessins préparatoires, des signatures cachées ou des œuvres perdues.
 
À partir des années 70, avec le développement d’appareillages de laboratoire de fluorescence X
ou de diffraction X puis l’installation d’un accélérateur de particules au cœur du Louvre,
d’autres outils permettent de sonder la matière à des échelles atomiques pour en révéler les
constituants. On peut ainsi remonter aux « recettes » utilisées par le passé pour réaliser
des œuvres d’аrt ou pour façonner des objets plus usuels.
 
Après une rapide introduction historique, je présenterai les différentes techniques d’imagerie et
de spectrométrie utilisées pour l’examen scientifique des œuvres d’art ou de pièces archéologiques.
Je me focaliserai ensuite plus particulièrement sur les techniques d’analyse par faisceau d’ions
utilisant l’accélérateur AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Elémentaire).

 

Contact : Stephane PLATCHKOV

 

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